Julien Bonningues, Solution Manager chez le constructeur DeLaval le constate :
La tendance en production laitière, c’est de construire une salle de traite ultra équipée, plutôt que d’acheter un robot.
Avez-vous de la main-d'œuvre ou pas?
Pour ceux qui ont de la main-d’œuvre, les alternatives que sont les rotos ou les salles de traite, sont de plus en plus intéressantes. Les constructeurs développent des outils de plus en plus ergonomiques. De l’aire d’attente au bloc de traite, l’éleveur peut utiliser son équipement confortablement, efficacement et en toute sécurité.
En l’absence de main-d’œuvre suffisante, le roto est souvent recommandé, surtout en grand troupeau. Avec ce système, le trayeur peut atteindre 90 à 100 vaches à l’heure. De plus, les constructeurs proposent désormais aussi des rotos robotisés.
Alors quel système choisir ? Qu’il s’agisse d’un robot, d’un roto ou d’une salle de traite, il est avant tout indispensable d’entamer une démarche de réflexion sur son projet.
Jean-Louis Poulet, chef de projet à l’Institut de l’élevage souligne :
L’éleveur doit se poser des questions sur les disponibilités de la main-d’œuvre, la pénibilité de l’astreinte, l’avenir de l’exploitation et surtout, sur ses finances. Dans le contexte actuel, il ne faut pas se tromper.
Dans son numéro de novembre-décembre, Cultivar élevage vous aide à choisir entre robots, rotos et salles de traite conventionnelles.
