Issue d’une longue réflexion menée par l’Institut de l’élevage et par ses partenaires (chambres d’agriculture, Cniel, Confédération nationale de l’élevage, centre wallon de recherches), la plateforme Declic travail comporte une partie autodiagnostic.
« En dix questions, l’éleveur peut faire le point sur ses conditions de travail dans son élevage. Le diagnostic permet d’extraire ses préoccupations dominantes. En retour, l’éleveur trouvera un ensemble de pistes de solutions concrètes et ciblées issues d’une banque de solutions », explique Gilles Saget, chef de projet à l’Institut de l’élevage.
Exemple d'un éleveur bovin lait du Calvados.
Plus de 60 pistes de solutions ont d’ores et déjà été répertoriées, référencées par filière (bovin lait, bovin viande, caprin, ovin lait, ovin viande) et par thématique. Six thématiques ont été retenues :
- organisation et simplification du système ;
- aménagement des bâtiments ;
- matériel ;
- main-d’œuvre ;
- travail administratif ;
- transformation/commercialisation
La plateforme présente aussi plus de 80 trucs et astuces qui peuvent faciliter le travail de l’éleveur au quotidien.
Declic travail vise également à développer l'accompagnement des éleveurs sur le thème du travail en mettant à disposition de ceux qui le souhaitent des coordonnées d'experts pour les aider à approfondir l'autodiagnostic ; et à renforcer la prise en compte du travail dans l'enseignement et dans la formation.
L’outil est accessible gratuitement depuis un ordinateur, un Smartphone ou une tablette. Il est utilisable en autonomie ou accompagné par un conseiller.
