Ces protéines sont détectables dans le lait d’une vache pleine près de 30 jours après l’IA et pendant toute la lactation. En effet, durant les 25 premiers jours de la gestation, cette protéine n’est pas détectable et elle disparait en moyenne 60 jours après le vêlage. Ainsi, les vaches testées doivent être dans une période de 60 jours après vêlage.
En moyenne, le test détecte 99,8% des vaches gestantes et seulement 5% des vaches diagnostiquées sont douteuses donc à vérifier. Or, une vache douteuse au-delà de 80 jours après vêlage a de fortes probabilités d’être vide. Olivier Veron, référent chef produit Nutrition chez Littoral normand qui propose le service, souligne :
Ce test ne vient pas remplacer l’échographie qui permet de faire d’autres diagnostics mais lorsqu’il y a un doute sur une vache, il peut être utilisé comme un complément.
En limitant les coûts de traitement de tarissement et en gardant une production laitière plus longtemps, on peut aller jusqu’à un gain de 294€ par vache laitière.
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