Nathalie Bareille et ses collaborateurs de l’UMT « Maîtrise de la santé des troupeaux bovins » ont comparé le rapport coût/bénéfices d’un équipement en système de détection automatisée des chaleurs des vaches laitières exploitations.
Par exemple, deux exploitations en holstein. La première, en montagne, élève 38 vaches laitières et la deuxième 119 vaches en plaine. Avant l’installation d’un DAC, les deux exploitations avait une sensibilité de détection de 50% puis de 90% après utilisation. L’investissement dans des podomètres et des accéléromètres t’étale sur 10 ans.
Un investissement rentable sur 10 ans
Les résultats ne trompent pas souligne Nathalie Bareille :Dans le cas du grand troupeau, l’investissement est rentable sur 10 ans. Dans l’autre cas, il ne l’est pas. L’amortissement du coût varie selon la taille du troupeau.
Il est donc important de prendre en compte la situation initiale avant l’investissement : sensibilité de détection des chaleurs par l’éleveur et intervalle vêlage-vêlage. Selon la chercheuse, les DAC ne sont pas toujours les meilleures solutions au niveau économique pour les éleveurs français :
La rentabilité de l’investissement n’est souvent pas assurée vu les caractéristiques des élevages français.
La pertinence de l’investissement sur le plan économique apparait donc réelle pour les grands troupeaux avec une proportion de détection des chaleurs avant investissement de moins de 50 %.
Nathalie Bareillle conclue :
Dans tous les autres cas, les calculs ne permettent pas de mettre en évidence un impact économique positif.