Gain de temps et gain de taux avec le robot TKS

Le robot TKS effectue la distribution de la ration et la repousse des refus. Photo : N.Tiers/Pixel image
La société Kuhn a présenté le 10 décembre dernier un de ses premiers robots d'alimentation TKS installé en France. Kuhn est le distributeur exclusif en France de ce robot d'origine norvégienne qui fonctionne dans ce pays depuis une dizaine d'années. Jean-Yves et Stéphane Barbot, associés du Gaec des châtaigniers à La Pouëze, dans le Maine-et-Loire, produisent 700 000 litres de lait avec
76 prim'holstein. Utilisateurs d'une mélangeuse traînée, ils voulaient gagner du temps.
Jean-Yves et Stéphane Barbot. Photos : N.Tiers/Pixel image
 

Nous avons préféré installer un robot d'alimentation plutôt qu'un robot de traite  car c'est moins compliqué en termes d'aménagement du bâtiment et d'adaptation des animaux. Et puis nous voulons maintenir le pâturage, mais nous avons des parcelles un peu lointaines.

Les éleveurs économisent une heure de travail par jour ; bientôt 1h30, quand le bâtiment des génisses sera construit en vis-à-vis de celui des vaches, et que tout le troupeau sera nourri au robot. Il faut toujours alimenter quotidiennement les cellules de la cuisine en fourrages, mais c'est une opération rapide et non astreignante en termes d'horaire.

+20 euros aux 1000 litres de lait

Avec son volume de 2,6 m3, le robot accroché à un rail nourrit les 70 vaches en 9 voyages par jour. Le même système pourrait nourrir jusqu'à 250 vaches/jour.

L'alimentation est toujours fraîche et distribuée en petites quantités. Du coup, il n'y a plus de refus ! Nous avions une crainte quant à la qualité du mélange par rapport à la mélangeuse, mais en fait, nous en faisions trop. Désormais nous mettons davantage de fibres, la ration est moins mélangée, et pourtant il n'y a plus de refus.

La ration est mélangée au fur et à mesure de la distribution par un tambour mélangeur à l'intérieur du wagonnet.
La conséquence est que les vaches mangent davantage, ruminent mieux et transforment mieux l'énergie de la ration. Les éleveurs ont ainsi constaté une progression spectaculaire des taux : ils étaient en moyenne de 37 pour le TB et 32 pour le TP en 2014-2015, et ils sont en ce moment de 42 pour le TB et
35 pour le TP. Sachant que la ration est composée de 40 kg de maïs bruts, 9 kg d'ensilage de méteil et
3 kg d'enrubannage de luzerne (+ le DAC).

Nos vaches sont en meilleur état au pic de lactation ; elles font de meilleurs pics de lactation ; et grâce aux taux, notre lait est payé 20 euros de plus aux 1000 litres depuis l'installation du robot. Nous sommes contents de l'investissement, car il est payé par la plus-value faite avec le lait !

65 centimes d'électricité par jour

L'investissement représente 140 000 euros auxquels s'ajoutent 20 000 euros d'aménagement. Les éleveurs mettent aussi dans leur calcul les 400 heures de tracteur qui seront économisées chaque année, soit environ 1600 litres de gazoil. À la place, le robot consomme 250 euros/an d'électricité (65 cts/jour).
Pierrick Blanchard, responsable marketing chez Kuhn :

C'est un robot qui ne perd jamais sa route grâce au rail. Son système d'alimentation électrique continue, sans batterie, ne génère aucun temps mort. Il peut être facilement installé en 4 jours. Enfin, il génère peu d'encombrement : ici, 70m2 pour deux cellules maïs et méteil, et un CombiCutter pour le fourrage grossier.

Le CombiCutter pour l'enrubannage de luzerne et les deux cellules ensilage de maïs et ensilage de méteil occupent 70 m2.


Voir aussi :
Robots : 4 questions à se poser avant d'investir
Une mélangeuse de 24 m3 pour davantage de qualité



 

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