Julien Denormandie relance la dynamique des États généraux de l’alimentation

"Cette réunion avec l’ensemble des acteurs, de l’amont à l’aval, a permis de rappeler cet objectif commun de meilleure répartition de la valeur au service de nos agriculteurs et de travailler sur les moyens que nous mettons en œuvre collectivement pour l’atteindre", souligne Julien Denormandie, minsitre de l'Agriculture et de l'Alimentation. ©G.Blanchon/Cniel
Le ministre de l'Agriculture et de l'Alimentation, Julien Denormandie, a réuni, le 15 octobre, les représentants de la production agricole, de la transformation et de la distribution afin de relancer la dynamique pour une meilleure répartition de la valeur le long de la chaîne alimentaire. Le ministre a confié à Serge Papin une mission relative à la répartition de la valeur dans les filières agroalimentaires.
 
Si la loi EGalim a su créer un nouvel état d’esprit et permis de rehausser le prix payé au producteur dans certaines filières comme le lait, les résultats doivent être consolidés.
 
 La méthode présentée par le ministre est construite sur un triptyque :
- la confiance dans les acteurs qui proposent des prix solidaires vis-à-vis de l’amont agricole. Le caractère vital de prix justes pour l’avenir de l’agriculture a été rappelé par le ministre, et ce, à tous les niveaux, distributeurs comme industriels ;
- l’exigence dans l’obtention de résultats ;
- la transparence dans les actions et les marges de chacun.

Identifier les bonnes pratiques

Pour une meilleure répartition de la valeur le long de la chaîne alimentaire, le ministre, avec sa collègue Agnès Pannier-Runacher confie une mission d’intérêt général à Serge Papin.

À partir des conclusions de l’atelier 5 des États généraux de l’alimentation, "Rendre les prix d’achat des produits agricoles plus rémunérateurs pour les agriculteurs", qu’il avait présidés avec succès, Serge Papin travaillera dans un rôle de médiateur et de conciliateur, à :
- créer un dialogue avec l’ensemble des parties prenantes afin de consolider le consensus autour de la nécessité de mieux rémunérer la chaîne de valeur agricole ;
- dresser un bilan de la loi et identifier au niveau des négociations commerciales entre les différents maillons, ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas ;
- repérer les bonnes pratiques, nationales ou locales et réfléchir à leurs conditions de diffusion ;
- établir des pistes d’amélioration opérationnelles.

Il portera une attention particulière à la nature des contrats mis en place, l’utilisation des indicateurs de prix et de coûts de production aujourd’hui définis par la quasi-totalité des interprofessions et la mobilisation de la médiation.

Le ministre a également rappelé les objectifs du plan de relance agricole qui renforce cette meilleure répartition de la création de valeur impulsée par la loi EGalim.
 

« La mission que j’ai confiée à Serge Papin, en lien avec ma collègue Agnès Pannier-Runacher, est fondamentale car il s’agit de consolider l’esprit des États généraux de l’alimentation qui avait abouti à un consensus collectif pour une meilleure répartition de la valeur au profit de l’amont agricole. C’est une priorité absolue pour moi si nous voulons atteindre l’objectif de souveraineté alimentaire que nous nous sommes fixé », souligne Julien Denormandie.

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