La disponibilité en eau ne s’improvise pas

Nombreux sont les facteurs qui influencent la quantité d’eau évacuée et ingérée par les bovins. On peut notamment citer leur caractéristiques propres (leur poids, leur état, le stade physiologique, le niveau de production laitière, etc.), les caractéristiques de la ration, les conditions climatiques, la qualité de l’eau et l’accès à cette dernière.

Une vache laitière de 600 kg de poids vif, par exemple, avec une production laitière de 41,5 kg/j à une température ambiante de 14 °C et alimentée avec une ration complète comprenant 25 % de maïs ensilage va perdre 43 l/j d’eau par voie cutanée et respiratoire, 18 l/j d’eau par les urine, 38 l/j d’eau par les fèces et 39 l/j d’eau par sa production de lait. Ces pertes sont compensées par l’eau métabolique (4 l/j), l’eau contenue dans les aliments (28 l/j) et l’eau consommée (106 l/j). 106 l/j qu’une vache laitière ne boit pas de manière régulière durant 24 h. Les périodes de forte consommation correspondent au laps de temps qui suit la traite et encore plus la distribution de la ration à l’auge. Ce qui implique de calibrer correctement le système d’abreuvement d’un bâtiment en fonction de ces pics d’alimentation et de disposer les abreuvoirs au bon endroit.

Autant d’éléments à prendre en compte que Cultivar Élevage détaille dans son numéro de janvier 2018 (n° 704). Y est aussi présenté une prédiction de la consommation en eau des animaux pour mieux honorer leurs besoins.