Le Principe? Offrir aux éleveurs laitiers qui modifient la ration de leurs bovins des bons d’achat en échange des gaz à effet de serre économisés. Une méthodologie brevetée, validée par le ministère de l’Écologie et les Nations Unies, permet de mesurer cette réduction des rejets de méthane des vaches laitières.
Concrètement, les éleveurs peuvent ouvrir un "Compte Epargne CO2" personnel sur lequel Bleu-Blanc-Cœur dépose une quantité individuelle de CO2 correspondant à la réduction des rejets de CO2 de leurs vaches. Plus l’éleveur fait d’efforts pour réduire la production de méthane, plus il a de monnaie à dépenser, explique Pierre Weill, co-président de l’association.
100 euros la tonne de CO2
Depuis le 15 août 2013, la mise sur le marché de la monnaie CO2 s’opère avec un groupe pilote composé de 18 acheteurs (éleveurs laitiers d’Ille-et-Vilaine) et 7 agro-fournisseurs, tous adhérents à Bleu-Blanc-Cœur et engagés dans la démarche. Le règlement en CO2 se fait à l’aide d’un "bon CO2" que l’éleveur imprime chez lui afin de le présenter au comptoir de son fournisseur, ou qu’il transfère par Internet lorsqu’il souhaite se faire livrer son achat.Le réseau de distribution se fonde sur un accord unanime pour la valeur de la tonne de CO2, fixée par Bleu-Blanc-Cœur, à 100 euros. On la trouve le plus souvent à moins de un euro sur le marché du carbone. Cela démontre bien que tous les fournisseurs du catalogue donnent une valeur forte aux efforts de réduction de méthane des éleveurs impliqués dans la démarche environnementale de Bleu-Blanc-Cœur, souligne Pierre Weill.
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