Label Rouge : un cahier des charges rénové pour les viandes de bœuf

Le cahier des charges du label Rouge évolue pour les viande de bœuf. CP : DR.

Interbev lançait en 2017 son pacte pour un engagement sociétal, une démarche collective de responsabilité sociétale qui vise à faire évoluer les pratiques de la filière par le biais d'outils d’évaluation, de progrès et de suivi et présentait, dans le cadre des États généraux de l’alimentation, ses plans de filière. 

Dans son plan de filière, la section bovine d’Interbev s’est engagée à développer les signes officiels de qualité, et notamment les viandes de bœuf label Rouge. 

La filière s’est donnée un objectif de développement ambitieux : passer de 3 % à 40 % de viandes de bœuf label Rouge proposées aux consommateurs en cinq ans.

Gage de fiabilité aux yeux des consommateurs, le label Rouge présente des atouts indéniables : une qualité organoleptique supérieure garantie qui correspond à leur première attente, un cahier des charges strict, et une démarche certifiée et contrôlée. Aujourd’hui, les viandes de bœuf label Rouge vont encore plus loin dans la prise en considération des attentes sociétales en enrichissant les conditions de production communes qui encadrent la production de l’ensemble des viandes bovines sous label Rouge

La section bovine d’Interbev, en lien avec Fil Rouge qui fédère les organismes de défense et de gestion des labels, a proposé à l’Inao de faire évoluer les critères d’éligibilité au label Rouge pour les viandes de bœuf. Parmi les nouvelles promesses des viandes de bœuf label Rouge, nous retrouvons cinq grands axes.

Autonomie alimentaire et bien être animal

Tout d’abord, l’autonomie alimentaire des élevages garantie à 80 % minimum, avec l’assurance que l’herbe et les fourrages donnés aux animaux proviennent essentiellement de la ferme. Ensuite, l’alimentation des animaux du troupeau doit être garantie sans OGM et sans huile de palme. Troisième axe, l’absence de traitement antibiotique durant les quatre derniers mois de vie des animaux. Toujours dans le domaine de la santé,  le quatrième axe porte sur la gestion de la douleur doit être mieux prise en compte, notamment grâce au recours à l’anesthésie et/ou à l’analgésie en cas d’écornage ou de castration. Enfin, l’intégration progressive de Boviwell, un outil d’évaluation du bien-être animal en élevage. 

Le plan approvisionnement également modifié

En parallèle de la production, sur le plan de l’approvisionnement, la contractualisation est rendue obligatoire pour toute transaction commerciale concernant des animaux ou de la viande bovine label Rouge. Encadrée par un accord interprofessionnel datant du 22 mai 2019, la contractualisation permet aux différentes parties prenantes, des 15 000 éleveurs en label Rouge aux distributeurs, en passant par les acteurs de la mise en marché et de l’abattage-transformation, de s’accorder sur les volumes et sur les prix pour toute la durée du contrat. 
Pour accompagner les opérateurs économiques dans la rédaction de leurs contrats, la section bovine d’Interbev a publié un Guide pratique de la contractualisation. Il détaille les clauses obligatoires ou facultatives, tout en indiquant des exemples personnalisables en cas de besoins spécifiques.

Cet engagement mutuel permet d’équilibrer l’offre et la demande et de sécuriser les relations commerciales, en assurant le partage de la valeur entre les différents acteurs tout en répondant aux attentes des consommateurs.

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