Le déficit de la production d’herbe se dégrade encore

La pousse estivale d’herbe est particulièrement faible en 2019 (23% de la pousse d’été de référence). Les épisodes de canicule en juin et juillet, cumulés aux faibles précipitations, ont stoppé la pousse d’herbe. © N. Tiers/Pixel 6TM
Au 20 septembre 2019, le déficit de la production cumulée des prairies permanentes s’accentue au niveau national, indique le ministère de l’Agriculture dans une note Agreste Infos rapides publiée le 30 septembre. Le déficit de la pousse d’herbe atteint  22% par rapport à la pousse de référence (1982-2009)  à la même époque. L’indicateur de rendement ISOP s’établit à 78%.
Au 20 septembre, la pousse cumulée représente 70% de la pousse annuelle de référence, contre 90% habituellement. Plus des trois quarts des régions fourragères sont désormais en déficit, en particulier sur l’est du territoire. Un tiers connaît même un déficit important, avec un indicateur de rendement ISOP inférieur à 75%. Cinq régions sur douze (Auvergne - Rhône-Alpes, Bourgogne - Franche-Comté, Centre - Val de Loire, Grand Est et PACA) affichent également un tel déficit. À l’opposé, les régions de la façade atlantique sont moins impactées. La Bretagne et le sud de la Nouvelle-Aquitaine affichent une pousse cumulée normale.
 
En 2019, la pousse estivale, comprise entre le 20 juin et le 20 septembre, a été particulièrement faible. Elle s’établit à 23% de la pousse d’été de référence. Les deux épisodes de canicule en juin et juillet, cumulés aux faibles précipitations, ont stoppé la pousse d’herbe. La quasi-totalité des régions fourragères (96%) a une pousse estivale déficitaire.
 
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