"Néanmoins, on observe une reprise des naissances au 1ersemestre 2018", affirme Éva Groshens, responsable de projet à l’Institut de l’élevage.
"À l’inverse, la limousine, l’aubrac et la salers voient une légère hausse de leur cheptel ce qui compense la baisse des naissances", observe Éva Groshens.
Les fourrages 2016 médiocres : un impact sur la fertilité
"Nous avons mené plus de cinquante enquêtes auprès d’éleveurs de six départements, explique Éva Goshens. Ce qui ressort est une baisse de la fertilité pour l’ensemble des races avec un taux de vêlage mensuel moyen en baisse". Un facteur peut justifier les baisses de naissances et de productivité : la qualité des fourrages. L’année 2016 marque une année climatique et fourragère atypique."Il découle donc de 2016, des fourrages en quantité mais une qualité absente. Ce qui a entrainé une dégradation de l’état corporel des animaux et une hausse de la mortalité diffuse. De ce fait, il est possible que la baisse de la fertilité et la dégradation de l’intervalle vêlage-vêlage soit liée", détaille Éva Groshens.
Quel impact sur l’orientation des mâles ? "Pour le moment, l’orientation des mâles se répartit comme tous les ans, avec 58% de broutards de 14 mois en vie et 40% de broutards exportés", indique Éva Groshens.