Le savoir-faire français qui s’exporte

D'ici 2017, un milliard de tonnes d'aliments du bétail seront produites à travers la planète. Photo : H. Grare / Pixel Image
On estime que d'ici 2017, un milliard de tonnes d'aliments du bétail seront produites à travers la planète. Dans ce secteur où les barrières commerciales tendent à disparaître, la circulation des ressources (matières premières, additifs, techniques de production) s'intensifie et l'ensemble des acteurs est davantage exposé à une concurrence plus importante. S'ajoutent à cela les nouvelles demandes des différents marchés. 

Depuis 1966, CCPA, groupe français spécialisé en nutrition et santé animales, développe et commercialise une large gamme de produits et services destinés aux fabricants d’aliments et distributeurs du monde de l’élevage. Le groupe se développe depuis 20 ans à l’international vers une soixantaine de pays à travers un réseau de partenaires et de filiales, dont Nutristar International. Aujourd’hui, CCPA produit au niveau mondial près de 6 millions de tonnes d'aliments pour le bétail et 50% de son chiffre d’affaires sont réalisés à l’export. 

Son développement à l’international a poussé la firme-service à innover, comme le souligne Erwan Gilet, directeur général du groupe :

« Avant, le flux de connaissances allait de CCPA vers nos partenaires. À présent, nous avons des centres d’excellence dans d’autres pays. Ces autres contextes de production ou situations sanitaires enrichissent nos connaissances. »

Par exemple, dans le cas de l’étude de l’influence du stress thermique sur les animaux, le groupe a pu travailler avec des pays naturellement chauds pour transposer ensuite leurs découvertes dans nos pays tempérés.

Travailler les actifs de plantes

Les programmes de recherche de CCPA et son offre visent principalement l’amélioration de l’efficacité alimentaire, la santé animale et la sécurité sanitaire. Cependant, les nouvelles préoccupations des consommateurs poussent aussi le groupe vers d’autres domaines d’innovation comme la diminution de l’impact environnemental, la démédicalisation ou bien le bien-être animal.

Ainsi, après l’arrêt des antibiotiques facteurs de croissance, l’entreprise a notamment commencé à travailler avec des actifs de plantes. Récemment, avec la diminution des traitements antibiotiques, elle a continué à explorer le monde des actifs de plantes pour accompagner la démédicalisation.

Un savoir-faire reconnu

Selon André Thissen, directeur général du groupe Nutristar International et directeur grand export groupe CCPA, de nombreux marchés sont encore à conquérir :

« Notre savoir-faire dans la réduction des intrants chimiques et le développement d’une phyto-expertise permettent d’apporter des solutions mais aussi de développer de nouveaux marchés, parfois. Il y a des pays comme l’Afrique du Sud où la démédicalisation est synonyme de produits de qualité. »

Par exemple, en Tchéquie, la filiale du groupe Iframix n’a pas de marché bio car la certification n’est pas encore bien en place dans le pays, alors que la demande est là :

« Dans notre pays, qui fait partie de l’Union européenne, il y a encore des filières entières à créer », souligne Karel Dohnal, d’Iframix. 

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