Les industriels proposent deux mesures pour soutenir l'élevage

La réduction des importations de soja pour l'alimentation animale est un objectif soutenu par les industriels du secteur. Crédit photo : Pixel image.
Faisant front commun, Coop de France nutrition animale et le Snia (Syndicat national de l'industrie de la nutrition animale) proposent deux mesures pour permettre à l’élevage français de retrouver de la compétitivité. Ceci afin d'alimenter le plan de relance de l’élevage français proposé par le gouvernement.

Nous considérons que la situation de la production animale est critique, alarmante, alors que nous avons un formidable potentiel. Peu de pays ont autant d’atouts, c’est pourquoi nous croyons en l’avenir, explique Alain Guillaume, président du Snia, lors d'une conférence de presse le 4 septembre 2013.

Les fabricants d’aliments sont des contributeurs importants à la compétitivité de l’élevage, estime de son côté Jean-Luc Cade, président de Coop de France nutrition animale.


Première mesure : la relance de la production de protéines végétales. Les deux organisations saluent la volonté d’affecter 2% des aides du premier pilier de la future Pac au soutien des cultures de plantes riches en protéines. Pour aller plus loin, ils demandent que cette aide soit liée à l’incorporation dans l’alimentation animale, que cette incorporation soit réalisée de manière industrielle ou à la ferme.

Avec un potentiel de 3 millions de tonnes de graines, soit l’équivalent de 1,2 million de tonnes de tourteaux de soja, il serait possible de réduire d’un tiers les importations et la dépendance, en passant de 39 à 23 % de protéines végétales importées.

Deuxième mesure : l’exemption temporaire de l’écotaxe poids lourds pour les livraisons d’aliments en élevage. Coop de France nutrition animale et le Snia trouvent anormal de vouloir aider l’élevage français et dans le même temps d’instaurer un nouvel impôt sur les transports, dont le coût est estimé à 25 millions d’euros par an pour le seul secteur de l'alimentation animale.

L'exemption pourrait être levée une fois la relance démontrée. Pour les syndicats, cette mesure est facile à appliquer : les camions de livraisons sont dédiés à cet usage et facilement identifiables.

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