Photo : ERigène



La ferme équestre de Bois-Guilbert compte 150 poneys pour une surface de 198 hectares, dont 70 ha de prairies permanentes et 128 ha de cultures de vente (blé, orge de printemps et d’hiver, colza et maïs grains). La main-d'œuvre est constituée de 7,5 UTH qui assurent notamment 30 000 heures de loisirs équestres, ainsi que 8 500 nuitées par an dans ses gîtes.

Cette exploitation comprend aussi une installation de méthanisation par voie sèche constituée de 12 caissons-digesteurs ERibox, et d'un cogénérateur de 50 kW (bridé actuellement à 36 kW). Cette installation a nécessité un investissement de 685 000 euros dont la moitié a été subventionnée.

L’exploitant, qui témoigne dans la vidéo ci-dessus, prévoit un retour sur investissement inférieur à dix ans, sur la base de trois ressources :
  • 44 000 euros/an de vente d’électricité prévisionnelle ;
  • 13 000 euros/an d’économie de chauffage ;
  • 1 500 euros/an d’économie d’enrubannage par la mise en service d’un système de séchage en grange.

Mobile et modulable

Photo M. Lecourtier/Pixel image
Jean-Côme Lagrée, chargé d’affaires chez ERigène, constate :

En France, contrairement à l’Allemagne, la volonté est de développer une méthanisation produisant une énergie durable au sens noble du terme. C’est-à-dire une valorisation de la totalité de l’énergie électrique et thermique issues de la méthanisation de déchets. Tout projet de méthanisation se heurte à cette problématique d’équilibre entre les ressources disponibles en fumier sur l’exploitation et la valorisation de l’énergie thermique produite.

 


Car s’il est toujours possible de se raccorder au réseau électrique quelle que soit sa situation géographique, il est moins évident de toujours valoriser la chaleur. La société ERigène a donc développé un système de méthanisation mobile et modulable.

L’avantage de notre solution ERibox est d’être en mesure de délocaliser l’unité de méthanisation au plus près des besoins de chaleur. L’agriculteur peut charger et décharger substrats et digestat sur le site d’exploitation et réaliser le processus de méthanisation à proximité d’une agglomération. Le stockage des substrats et du digestat ne se faisant pas sur le site de méthanisation, il n'y a pas de nuisance olfactive.

Chaque digesteur correspond à un volume de 30 m3. Il est donc aisé de dimensionner l’installation au plus près des besoins d’une exploitation. En fonction des contraintes et des opportunités, l’unité de méthanisation pourra voir sa capacité augmentée ou réduite par l’ajout ou le retrait de caissons. Jean-Côme Lagrée précise :

La plus petite unité de production doit compter au minimum trois digesteurs afin que le mélange des biogaz produits, en discontinu, contienne toujours au moins 50 % de CH4.


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