Face aux sécheresse répétées, aggravées par de faibles réserves en eau à la fin de l’hiver, le Gnis met en avant des solutions plus ou moins immédiates en fonction des conditions des disposition des parcelles, du type d’animaux et du mode d’exploitation prévu. Parmi les plus immédiates, les cultures dérobées fourragères dont au moins 25 espèces sont disponibles, permettent une production réussie par la qualité de la semence et les soins de l’implantation.
Pour éviter les dégradations liées au surpâturage, les surfaces accessibles aux animaux doivent être limitées afin d’épargner l’essentiel de la surface. Ces périodes de sécheresse sont favorables au sursemis.
Le principe est d’utiliser de préférence un semoir de semis direct (pour une perturbation minimale du sol et éviter les levées d’adventices), de semer dans la terre (et non dans la matière organique de surface) à 1 cm de profondeur, des espèces pérennes agressives, comme les ray-grass d’Italie, les ray-grass hybrides et les trèfles hybrides, mentionne le Gnis.
À plus long terme, l’installation de points d’eau et de parcelles arborées restent à étudier. Le Gnis met à disposition les informations nécessaires sur les sites techniques www.herbe-book.org, www.prairies-gnis.org. L’éleveur peut se procurer la nouvelle réglette sur le choix des cultures dérobées fourragères en adressant sa demande par mail à sylvie.barbe@gnis.fr.