Quelques règles simples de pâturage

Bien gérer le pâturage se décline en quelques règles édictées par le Gnis.
En six chapitres, le Gnis rappelle les règles de bonnes pratiques en pâturage. Le fourrage récolté directement par l’animal permet de dégager les meilleures marges sur les coûts alimentaires à condition d’assurer "un pâturage de qualité, c’est-à-dire à la fois en termes d’appétence et de valeurs alimentaires. Il est nécessaire également de rechercher une productivité suffisante et surtout un bon étalement de la production tout au long de la saison. C’est essentiel pour la rentabilité de l’élevage que l’on soit en prairie naturelle ou en prairie temporaire",  mentionne le Gnis.
 

Le déprimage

Moyen d’action essentiel pour améliorer la prairie, le déprimage consiste à faire passer les animaux dans la parcelle le plus tôt possible. Les graminées réagissent alors en renouvelant leurs feuilles plus vite. La production est ainsi accrue avec des feuilles de meilleure qualité. En tallant davantage, les graminées couvrent mieux le sol. Et à un stade jeune, les adventices sont souvent mieux consommées par les animaux.

Organiser le parcellaire

Le pâturage tournant, peu coûteux (achat du fil) permet de réduire le piétinement inutile et les refus, de récolter les excédents lorsque la pousse a été importante et d’ajuster la fertilisation.

Le hersage pour améliorer la qualité 

Pour éviter les ornières ou les trous qui favorisent une végétation en touffes dont l’appétence et la productivité sont diminuées, il convient d’aplanir le sol de la prairie avec les éléments horizontaux de la herse ou avec un rouleau. Ses éléments verticaux permettent d’aérer la structure, d’arracher des plantes à enracinement superficiel moins intéressantes car sensibles à la sécheresse et à l’arrachement. Le passage de la herse en période estivale étale les bouses et réduit les plantes dicotylédones au profit des graminées et des légumineuses.
Les refus ont souvent pour origine soit une surface offerte trop importante face à la capacité de consommation soit une présence de plantes inappétentes. Faucher ces plantes pour éviter leur propagation et préférer la fauche au broyage qui provoque des odeurs nauséabondes et aggrave le phénomène de refus. Souvent des refus fauchés sont ensuite consommés par les animaux.

Maîtriser la hauteur du pâturage

La hauteur de pâturage est un facteur important. Elle ne doit être ni trop haute (obligation de fauche de régulation de la pousse) ni trop basse pour éviter l’invasion d’adventices. En cas de manque d’herbe, il est préférable de concentrer les animaux sur une surface réduite que l’on sacrifie et d’affourager afin d’épargner l’essentiel des parcelles du surpâturage.

Gérer la fumure

La fertilisation permet à l’éleveur d’améliorer les bonnes espèces. Si les restitutions en phosphore et potasse sont importantes par les déjections, il faut apprécier leur répartition. Il faut alors agir en conséquence en répartissant les apports sur la surface en compensant les endroits où il y a moins de déjections.
 
 

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