Je m’inscris dans la continuité de la stratégie développée par Roger Blanc, mon prédécesseur et fondateur du Sommet de l’élevage. Elle s’articule autour de deux axes principaux : le développement du caractère international du Salon, et le développement du site pour accroître notre capacité d’accueil.
C’est la 23e édition, et la 23e année de croissance. Nous montons encore d’un cran : le Sommet de l’élevage 2014, ce sera encore plus d’exposants, plus de conférences, plus d’animaux.
- la race simmental organise un concours européen;
- la race aubrac organise son concours national;
- côté ovins, le mouton vendéen sera en concours national lui aussi;
- le Sommet de l'élevage accueillera la dernière étape de la finale de la seconde Coupe du monde des jeunes bergers.
1 270 exposants seront présents, dont 170 nouveaux et 261 exposants étrangers de 33 pays. Ils bénéficieront de 73 000 m² de stands, une surface nette augmentée de 1 500 m² par rapport à 2013. Fabrice Berthon explique :
Nous avons optimisé le site. Nous pouvons occuper plus de mètres carrés alors que nous étions déjà au complet en 2013 ! Néanmoins, malgré ces efforts, nous devons encore refuser des exposants.
Trois hectares supplémentaires d’ici 2015 ?
En 2013, pour remédier au manque de surface, un projet ambitieux intitulé « scénario A » avait été évoqué. Il visait à construire une deuxième halle et étendre un plateau extérieur pour un coût estimé entre 20 et 25 millions d’euros. Ce projet est tombé à l’eau.Un « scénario B » a été élaboré et pourrait voir le jour d’ici 2015. Il prévoit seulement une extension des surfaces, pour un coût estimé entre 4 et 5 millions d’euros. Des surfaces dédiées actuellement à des parkings seraient transformées en plateau d’exposition. Parallèlement, des réserves foncières pourraient être utilisées pour les parkings.
30 000 m² supplémentaires seraient disponibles. Actuellement, le Salon couvre 170 000 m².
Nous pourrons alors répondre à la demande et accueillir plus d’exposants. Nous pourrons aussi restructurer notre événement et nourrir des ambitions supplémentaires pour les présentations animales.
Une étude a été réalisée il y a quelques années sur les retombées induites des Salons. Le Sommet de l’élevage avait été pris comme exemple au niveau national: pour un budget d'environ 4 millions d’euros, les retombées induites s’élèvent à 40 millions d’euros.
Passer de trois à quatre jours ?
À l’avenir, d’autres projets pourront être encore envisagés, comme celui d’augmenter la durée du Salon.Nous évoquons l'hypothèse de passer à un format de quatre jours. Le projet ne correspond pas encore à la volonté majoritaire des exposants, mais cette hypothèse ne doit pas être éliminée totalement. Cela permettrait d’augmenter le nombre de visiteurs tout en limitant les phénomènes de saturation du site. Aujourd'hui, un visiteur qui fait la queue pour accéder au parc peut vouloir partir tôt pour ne pas rencontrer les mêmes problèmes le soir. Au final, sa durée de séjour sur le Salon est réduite. Il dispose alors de moins de temps pour nouer des contacts avec des exposants.
- 1 237 exposants;
- 82 500 visiteurs professionnels (86% sont des agriculteurs/éleveurs, 70% ont moins de 50 ans);
- 2 000 animaux d’élite et la présence de toutes les grandes races;
- 3 600 visiteurs internationaux de plus de 80 pays (+ 11 %/2012);
- Une centaine de rencontres professionnelles, colloques et conférences.