FCEL a développé cet outil qui est utilisé dans les Ecel depuis maintenant 2 ans. Les entreprises qui participent, sont volontaires. Le diagnostic est réalisé en 2 jours par un binôme de deux managers du réseau formés à la démarche. Ils fondent leur diagnostic sur un référentiel métier qui leur permet une analyse plus objective et constante entre chaque entreprise. Roselyne Thomelin, vice-présidente de FCEL souligne l’importance des "consultants" issus du réseau :
Leur regard extérieur et leur connaissance du métier permet de remettre un rapport et un plan d’action qui décrit les pistes importantes de progrès dans l’entreprise. C’est l’occasion de se confronter au regard de ses pairs.
À la suite du diagnostic, l’entreprise s’engage à la mise en place sur 3 ans du plan d’action proposé et peut utiliser la griffe « Qualité Conseil élevage ». Chaque année, elle communique à FCEL des indicateurs de suivi puis réalise un nouveau diagnostic à la fin de la 3e année. L’objectif pour Dominique Davy, président de FCEL, est que 90% du réseau ait participé à la démarche d’ici 2 ans.
Plus qu'une politique qualité
Le diagnostic et le plan d’action sont axés sur l’organisation de la prestation des entreprises : préparation, réalisation et moyens d’amélioration. Vue comme une réflexion stratégique, elle peut pousser les entreprises à créer des collaborations avec d’autres Ecel ou d’autres entreprises de conseil. Ainsi, c’est plus qu’une politique qualité pour Dominique Davy :Nous souhaitons que le conseil de notre réseau devienne une valeur ajoutée pour les éleveurs. Avec cette démarche de progrès, nous nous positionnons en tant que leader du conseil en élevage. Pour l’éleveur, c’est la garantie que son Ecel se pose les bonnes questions pour l'aider à évoluer.
À lire aussi :
Lait : un nouveau service de prévision de collecte
Tarissement sélectif : zéro tracas avec la MAA
Une alimentation de précision pour les bovins
