Une transition amorçée vers des performances agricoles multidimensionnelles

La meilleure performance globale des élevages bovins passera par une plus grande autonomie fourragère des troupeaux. Photo: N. Chemineau/Pixel Image
Les défis du XXIe siècle ne seront pas ceux de la fin du XXe siècle pour l’agriculture. En plus de répondre à une demande croissante de matières premières agricoles, l'agriculture doit réduire la pression qu’elle exerce sur l’environnement. Elle doit notamment diminuer les émissions de gaz à effet de serre. Sans compter les défis sociaux à relever.

Pour faire face aux différents enjeux qui les attendent, les agriculteurs devront adapter leur mode de production. À cet effet, le CGSP a confié à l’Inra la charge de réaliser une étude pour déterminer comment l’agriculture actuelle va devoir évoluer vers une agriculture durable. Intitulée "Vers des agricultures à hautes performances", cette étude est parue en octobre 2013.

Les systèmes agricoles de demain devront concilier des performances de production, économiques, environnementales et sociales. La bonne nouvelle est que la plupart des leviers à actionner pour y arriver sont connus!

Un premier constat intéressant ressort de cette étude: l’antagonisme que l’on pouvait imaginer n’est pas là où il était attendu. La production ne s’effectue pas forcément au détriment de l’environnement. En revanche, la combinaison de ces deux performances peut impacter négativement la charge de travail, les investissements et la pénibilité du travail.


Logique territoriale entre éleveurs et céréaliers

Concernant l’élevage bovin plus particulièrement, le bien-être animal et les conditions de travail compteront tout autant que les performances économiques et environnementales. Dès lors, plusieurs leviers d’action ont été mis en avant dont:
 
l’accroissement de l’autonomie fourragère afin d’assurer la sécurité alimentaire des troupeaux. Une autonomie qui peut être atteinte par une augmentation de la part du pâturage dans l’alimentation du troupeau, et par une meilleure adéquation entre besoin des animaux et période de disponibilité des fourrages. Autant de leviers ne nuisant pas nécessairement aux résultats économiques;
 
la valorisation des effluents d’élevage comme fertilisants afin de réduire la proportion d’azote minéral. Une logique territoriale, entre éleveurs et céréaliers, devra sans doute être trouvée à ce niveau. Par ailleurs, une évolution de l’alimentation animale, le développement de la méthanisation et du compostage, devraient permettre de réduire les émissions gazeuses dues à l’élevage.

Pour les auteurs de l'étude, la transition est déjà en marche. Alors, qu'avez-vous déjà mis en place pour que votre exploitation ait des performances multidimensionnelles?
 
Pour aller plus loin:
Retrouvez l'intégralité de l'intégralité de l'étude "Vers des agricultures à hautes performances"
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