Tous les ans le Gnis organise le concours prairies. Il s’adresse aux étudiants de BTS et d’IUT. En binôme, ils sont amenés à se mettre dans la peau d’un technicien afin d’analyser et d’améliorer le système fourrager d’une exploitation d’élevage, en proposant le choix et la conduite d’une espèce prairiale adaptée.
Samuel Jousselin et Arthur Le Bihan étudiants à l’ESA en BTS ACSE, ont choisi le Gaec SP Jousselin, exploitation en polyculture-élevage composée d’un atelier allaitant de race limousine, située à Sougé-le-Ganelon dans le Nord de la Sarthe.
Samuel Jousselin et Arthur Le Bihan étudiants à l’ESA en BTS ACSE, ont choisi le Gaec SP Jousselin, exploitation en polyculture-élevage composée d’un atelier allaitant de race limousine, située à Sougé-le-Ganelon dans le Nord de la Sarthe.
Deux types de prairies
À travers l’analyse du système prairial réalisée sur l’existant et en lien avec les objectifs des exploitants les étudiants ont décidé de proposer une baisse du coût alimentaire des taurillons ainsi qu’une meilleure organisation du troupeau allaitant.
La proposition s’est alors tournée sur la mise en place de deux prairies temporaires distinctes autour des bâtiments. Une première composée de luzerne pure et seconde en multi-espèces peuplée de 40 % de RGA diploïde, 20 % de fétuque élevée, 30 % de trèfle blanc et 10 % de trèfle violet diploïde.
La proposition s’est alors tournée sur la mise en place de deux prairies temporaires distinctes autour des bâtiments. Une première composée de luzerne pure et seconde en multi-espèces peuplée de 40 % de RGA diploïde, 20 % de fétuque élevée, 30 % de trèfle blanc et 10 % de trèfle violet diploïde.
Le concentré azoté supprimé
Ainsi, grâce à l’implantation de ces prairies, un travail a été réalisé à la fois sur l’autonomie fourragère mais aussi protéique de l’élevage. Le concentré azoté apporté aux taurillons a été supprimé, le bilan fourrager est devenu excédentaire et la rentabilité économique de l’atelier augmentée.
Afin de mener à bien cette étude, les étudiants ont mis en parallèle le contexte pédoclimatique, avec les problèmes rencontrés sur l’exploitation, tout en prenant en compte les différentes améliorations qu’il était nécessaire de réaliser et en respectant le choix de nos éleveurs.
Afin de mener à bien cette étude, les étudiants ont mis en parallèle le contexte pédoclimatique, avec les problèmes rencontrés sur l’exploitation, tout en prenant en compte les différentes améliorations qu’il était nécessaire de réaliser et en respectant le choix de nos éleveurs.
Les articles des lauréats des autres régions sont à découvrir ici :
