Bâtiment : des retards de livraison qui bouleversent la logistique

Le retard de livraison de leur hangar a contraint Kevin et Jean-Marie Imbert à stocker leur fourrage dans la stabulation. © S.Billaud/Media et Agriculture
À court de capacité de stockage, Kevin et Jean-Marie Imbert ont décidé d'investir dans un hangar. Malheureusement, ils ont dû faire face à un retard de livraison. Le fourrage récolté au printemps n’a donc pas pu être abrité dans ce bâtiment, et c’est la stabulation qui a servi de stockage provisoire. Résultat, de la manutention supplémentaire pour les éleveurs au moment de tout rapatrier dans le nouveau bâtiment.

Kevin Imbert est éleveur de vaches allaitantes de race limousine, dans le Cantal, avec son père Jean-Marie. Ils exploitent chacun 80 ha. En 2020, ils décident de monter un nouveau bâtiment dédié au stockage du fourrage ainsi qu’au matériel.

« L’hiver, nous avions beaucoup de matériel qui restait dehors faute de place, explique Kevin Imbert. Nous faisions également pas mal d’enrubannage, stocké également à l’extérieur. Un projet de hangar a donc été décidé sur l’exploitation de mon père. »

Les deux agriculteurs optent alors pour un bâtiment d’une longueur de 42 m, composé de six travées et d’un bardage en tôles. Un investissement d'environ 80 000 euros et pour lequel Kevin Imbert et son père n’ont pas fait de demandes d’aides. Le premier devis a été réalisé à l’automne 2020 pour une livraison prévue en avril-mai 2021.

Un surcoût de 4 000 euros pour les éleveurs

« Le bâtiment devait être achevé pour les fenaisons au printemps, évoque Kevin Imbert. Ainsi, nous pouvions commencer le stockage de nos premières coupes d’herbe à l’intérieur. »

S’il n’y a pas eu de retards et de soucis particuliers sur la partie administrative, les éleveurs ont dû faire face à une construction plus longue que prévu. Le hangar a finalement été livré en octobre 2021.

« La pénurie de matières premières et la hausse du prix de la ferraille ont gonflé le coût initial du bâtiment et ont engendré un retard de livraison, explique l’éleveur. Au final, le constructeur a accepté de prendre une partie du coût supplémentaire à sa charge mais nous avons tout de même ajouté 4 000 euros de plus par rapport au prix du devis. »

Ce retard de livraison a aussi eu des conséquences sur la logistique pour les deux éleveurs.

« Le hangar n'étant donc pas achevé au moment des foins, nous avons dû tout entreposer dans la stabulation en attendant, se souvient Kevin Imbert. Lorsque le bâtiment a enfin été achevé, il a fallu tout déplacer de la stabulation au nouveau hangar, ce qui a représenté une semaine de manutention. »



 

Retrouver l'article complet de Willy Deschamps dans le numéro de janvier de Cultivar élevage.

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