
Cultures
C'est l'heure de fertiliser les prairies !

Le seuil des 200°C, pour un premier apport d'azote optimal sur prairies est atteint ou va l'être dans les prochains jours. L'occasion de refaire le point sur ce premier apport d'azote.
200 °C jours depuis le 1er janvier. C'est le moment optimal pour le premier apport d'azote sur prairies. Et c'est maintenant. Enfin plus ou moins, selon les régions.
En Bretagne, ce seuil est dépassé depuis fin janvier, selon Date N' Prairie, l'outil d'Arvalis qui calcule la date optimale de l'apport d'azote en fonction du code postal. En revanche, pour la région de Nancy, il faudra encore attendre quelques jours, le seuil devant être atteint vers le 12 février. Les Cantalous, quant à eux, attendront encore une dizaine de jours, car le seuil des 200 °C jours ne devrait être atteint que le 25 février à Aurillac.
Satisfaire les besoins dès la reprise de la végétation
Au moment où démarre la croissance, le besoin d'azote des jeunes plantes est faible, mais le besoin par kilo de matière sèche à produire est élevé (loi de dilution), le sol est encore froid et fournit peu d'azote. Par ailleurs, le système radiculaire en cours de formation ne permet d'explorer qu'un faible volume de sol.
Par conséquent, pour éviter tout ralentissement de croissance dont les effets sur la quantité d'herbe récoltée sont préjudiciables, l'apport d'azote pour le premier cycle de croissance ne doit pas être trop tardif. Il ne doit pas non plus être trop précoce, au risque d'engendrer des pertes par volatilisation ou dénitrification.
Un apport d'azote minéral ou organique dès les 200 °C cumulés permet de satisfaire les besoins des plantes dès la reprise de végétation, pour assurer une production fourragère de qualité dès le premier cycle de croissance en fauche ou en pâture.
Alors, pour optimiser cet apport d'azote et, plus globalement, la fertilisation des prairies, voici quelques articles parus sur notre site à ce sujet, à lire, ou à relire :
Prairies permanentes : La fertilisation, un levier vers une plus grande autonomie fourragère
P et K sur prairies : le minéral, loin d'être indispensable
Projet Protecow : « Fertiliser son herbe comme toutes les autres cultures »



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