S'il reste encore certaines étapes à franchir avant de pouvoir exporter vers la Chine, le nouvelle ne peut que réjouir la filière française : la Chine est un marché à fort potentiel où la demande se porte davantage sur une offre haut de gamme et sur certains morceaux de boeuf moins consommés en France. En effet, la Chine est le 2e importateur mondial de viande bovine avec près de 1,1 million de tonnes importées tous les ans. Jusqu'alors les importations de viande bovine pour le marché chinois provenaient essentiellement de l'Océanie (Australie et Nouvelle-Zélande) et des pays d'Amérique (Brésil, Uruguay, etc.).
Audit du système sanitaire français
Pour pouvoir de nouveau importer de la viande vers la Chine, la filière va devoir, au préalablé, se soumettre à un audit du système sanitaire français pour la production de viande bovine. Les abattoirs français candidats à l'export en Chine seront, par ailleurs, individuellement audités par les autorités chinoises. Un protocole d'accord devra également être signé entre les gouvernements français et chinois.Dominique Langlois, président d'Interbev, se félicite de cette levée de l'emabrgo ESB :
Le soutien des différents membres du gouvernement a été précieux pour dialoguer avec les autorités chinoises. C'est une première étape essentielle sur le chemin de l'export de viande bovine vers la Chine.
Stéphane Le Foll, ministre de l'Agriculture, de l'Agroalimentaire et de la Forêt, a également salué cette annonce.
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