Des animaux de moins en moins exposés

Le plan Écoantibio 2017-2021 vise à inscrire dans la durée la baisse de l’exposition des animaux aux antibiotiques. © DR
L’antibiorésistance est bel est bien devenu un problème majeur de santé publique concernant aussi bien la médecine humaine que la médecine vétérinaire. La surveillance des ventes d’antibiotiques est l’une des sources d’informations importantes utilisées pour l’évaluation et la gestion des risques en matière d’antibiorésistance. L'Anses vient de dévoiler les dernières données.

Pour rappel, le premier plan Ecoantibio 2012-2016 a été publié en novembre 2011. Son objectif ? Une réduction de l’usage des antibiotiques de 25 % en 5 ans. Objectif atteint puisque qu’une baisse de 37 % de l’usage d’antibiotique animal a été enregistrée.

Réduire de moitié l’exposition aux antibiotiques

Désormais, le nouveau plan Écoantibio 2017-2021 vise à inscrire dans la durée la baisse de l’exposition des animaux aux antibiotiques. Ce plan prévoit notamment des actions de communication, de formation ainsi que l’accès à des alternatives aux antibiotiques et l’amélioration de la prévention des maladies animales. Un objectif spécifique à la colistine vise une réduction de 50 % de l’exposition à cet antibiotique en cinq ans en filière bovine, porcine et avicole. 
Ces plans portent leur fruit puisque, en 2017, le volume total des ventes s’élève à 499 tonnes d’antibiotiques et réalise une baisse de 5,9 % par rapport à l’année 2016. 
En 2017, l’estimation du niveau de l’exposition des animaux aux antibiotiques (ALEA), s’inscrit en baisse de 3,6 % par rapport à 2016. 

Une baisse de 23,3 % d’antibiotiques pour les bovins

Comparé à 2011, l’exposition aux antibiotiques a baissé de 23,3 % pour les bovins, de 43,5 % pour les porcs, de 48,7 % pour les volailles et de 44,3 % pour les lapins. 
Chez les bovins plus particulièrement, le tonnage d’antibiotique utilisé en 2017 est d’environ 131 tonnes, soit 5,5 % plus élevé que le tonnage en 2016, mais 28,5 % plus faible qu’en 2011. Cette évolution sur les six dernières années est en grande partie due à une diminution de l’exposition aux Céphalosporines de 3e et 4e générations, soit - 95,4 %, à la baisse des Fluoroquinolones, -93.6 %, des Pénicillines -14,7 %, des Macrolides - 15,9 % et des Polypeptides - 36,6 %. 
 
Pour retrouver l’ensemble de l’étude, cliquez ici.

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