Dans le réseau d’essais de l’ADBFM, les rendements nets de 2014 sont en moyenne supérieurs à 115 t/ha et la disparité entre les régions est moins marquée cette année avec notamment un rendement de 112 t/ha pour l’Ouest contre 88 t/ha l’an dernier. La teneur en matière sèche soluble est en revanche particulièrement stable sur les différents sites avec un taux moyen de 15,2 %. Le rendement en matière sèche, quant à lui, est en moyenne de 17,7 t/ha ce qui permet aux éleveurs d’assurer une production proche de 21 000 UFL/ha.
Malgré une pression maladie moindre cette année, un essai implanté en zone infestée par la rhizomanie, dans le Loiret, montre une différence notable entre les variétés sensibles et tolérantes. Des écarts sont observés de l’ordre de 10 % sur la teneur en matière sèche et le rendement net/ha. L’écart de rendement en matière sèche est, de fait, significatif et avoisine 20 %.
| Rendement matière sèche (t MS/ha) |
Taux de matière sèche (%) | Rendement racine net (t/ha) |
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| Variétés tolérantes | 13,87 | 15,47 | 89,69 |
| Variétés témoins non tolérantes | 11,81 | 14,35 | 82,5 |
L’ADBFM profite de l’édition de ces résultats variétaux pour réaffirmer l’atout que représente la betterave fourragère pour sécuriser le système fourrager d’un élevage :
Avec une année marquée par une alternance de périodes sèches et des précipitations importantes au semis et en fin d’été, les rendements de la betterave fourragère avaient des risques d’être affectés. Mais cette plante montre qu’elle est capable de tirer son épingle du jeu, et ce, quelques soient les conditions météorologiques de l’année.
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