« Les protéines sont un enjeu fort pour les industries de la nutrition animale », a rappelé François Cholat, président du SNIA, lors du point presse.
« Même si la part de soja importé tend à diminuer, nous importons 46 % du soja dont nous avons besoin, contre 66 % en moyenne pour les autres pays européens. La France n’est pas en retard », affirme Philippe Manry, directeur général du groupe Sanders et vice-président du SNIA.
« Les objectifs fixés sont de "zéro déforestation" à horizon 2025 et de "zéro conversion d’écosystèmes naturels" à horizon 2030 », précise Philippe Manry.
« Il ne faut pas se le cacher, l’approvisionnement durable en soja va entraîner un surcoût pour la filière », souligne Pascal Pringault, directeur des activités RGT plateau central et vice-président du SNIA.
Soutenir les cultures locales de protéines
« Notre ambition est aussi de renforcer l’autonomie alimentaire des élevages français et européens en augmentant la disponibilité des matières premières végétales produites en France et dans l'Union européenne, en assurant la compétitivité de ces cultures végétales », poursuit Philippe Manry.
Le SNIA a par ailleurs engagé une démarche de responsabilité sociétale, à travers le projet Respons, qui vise à développer la démarche, à faire le lien avec les démarches de responsabilité sociétale des autres filières, et à accompagner les adhérents dans la mise en place d’une démarche interne de RSE.
« La nutrition animale contribue activement au développement durable de l’élevage français, à l’interface entre les productions végétales et animales. Notre mission est de bien nourrir les hommes avec des produits de qualité. La volonté de tous est que le soja non déforesté devienne le standard », conclut Pascal Pringault.