En fin d’engraissement, le kilo supplémentaire peut coûter cher

En fin d'engraissement, le gain de poids diminue, tandis que les quantités ingérées continuent d'augmenter. © Pixel6TM
Au regard des coûts alimentaires, il peut être judicieux de ne pas alourdir les jeunes bovins en fin d’engraissement, car les kilogrammes gagnés coûtent de plus en plus cher à l’élevage, rappelle Arvalis-Institut du végétal.

« Alors que le gain de poids (exprimé en GMQ carcasse) diminue, les quantités ingérées par le jeune bovin en fin d’engraissement continuent d’augmenter. Par conséquent, l’indice de consommation, qui est le rapport entre ces deux variables, se dégrade. Ceci est observé avec tous les types de rations distribuées : maïs plante entière, céréales en ration sèche, maïs + herbe. Un kilo supplémentaire peut donc coûter jusqu’à deux fois plus cher », explique l’institut technique.



Évolution de l’ingestion, de la croissance en GMQ carcasse, et de l’indice de consommation énergétique, en fonction du poids carcasse de jeunes bovins à l’engraissement - Résultats simulés avec l’outil JB-Box. Source : Arvalis Institut du végétal.  Indice de consommation (énergétique) = quantité d’énergie consommée (UF) / gain de poids de l’animal (kg de poids vif)

Pour suivre le prix de revient du kilo de carcasse, les éleveurs peuvent utiliser JB-Box®. C’est un outil gratuit en ligne qui simule au jour le jour l’ingestion et la croissance des jeunes bovins à partir d’une base de données acquise dans les stations expérimentales d’Arvalis, de l’Institut de l’élevage, d’Inrae et des chambres d’agriculture.
 

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