Favoriser les « bonnes espèces fourragères »

Favoriser les bonnes plantes fourragères. ©GNIS

Le Gnis rappelle toutes les conditions et les mesures nécessaires pour avantager les plantes fourragères productives, appétentes, riches en valeur alimentaire et condimentaires.
Selon le Gnis qui publie sa sixième fiche pédagogique sur les plantes fourragères, quatre critères sont à prendre en compte pour apprécier les plantes fourragères les plus adéquates : la productivité, l’appétence, les valeurs alimentaires et le cas échéant, l’aspect condimentaire ou toxique. Pour les favoriser dans une prairie naturelle ou temporaire, quelques pratiques sont communément admises. Le déprimage (pâturage précoce) favorise le tallage et donc la densité du couvert végétal.

Dans une végétation dense, les adventices s’implantent ou se développent moins facilement. Le respect des hauteurs d’herbe au pâturage (être toujours entre 5 et 15 cm) et de la hauteur de coupe en cas de fauche (8 cm) sont des règles essentielles, indique la fiche technique.

L’alternance fauche et pâture favorise aussi les bonnes espèces et réduit les espèces les moins intéressantes. La fertilité intervient également. Elle est d’abord liée à l’activité biologique du sol.

 Il est donc primordial de se préoccuper de l’état du sol de chacune de ses prairies , rappelle le Gnis.

De la fertilisation aux sursemis

Quant aux apports organiques ou minéraux, ils doivent se calculer en fonction de la situation initiale, des besoins des plantes, des restitutions par les animaux et de la répartition des restitutions au sol. Des carences ou des déséquilibres entraînent la présence de plantes indicatrices telles que des ronds d’orties, de la houlque laineuse, la renouée des oiseaux, l’agrostide stolonifère et la crételle. Des mesures peuvent être prises pour lutter contre les plantes refusées par les animaux et qui se propagent par graines, par rhizomes ou par stolons et sont favorisées par un point d’eau trop éloigné, un chemin d’accès difficile, une surface offerte trop grande par rapport au nombre d’animaux. En cas de sursemis, certaines précautions sont à prendre pour travailler le sol le moins possible : semoir à disques, faux semis en cas d’utilisation de herse rotative ou un rotavator et préférer le semis à la volée pour que les plantes couvrent vite le sol. Enfin le Gnis rappelle l’intérêt d’acheter des semences certifiées qui sont contrôlées en terme de germination et de présence de graines indésirables.  

Cultures fourragères

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