Le ministère de l'Agriculture a informé l’Ordre national des vétérinaires que, depuis plusieurs semaines, certains services vétérinaires départementaux font remonter un nombre croissant de dépistages virologiques positifs de la fièvre catarrhale ovine (FCO), sérotype 8. Ce phénomène est surtout marqué dans les départements de l'extrême Sud-Ouest de la France.
Cette augmentation de circulation virale, plus ou moins habituelle en cette saison, s'accompagne de formes cliniques marquées, parfois graves : avortements chez les bovins, voire mort de brebis.
Le territoire continental de la France étant en zone réglementée pour les sérotypes 4 et 8, il n'y a pas de conséquence sur les mouvements nationaux, mais cela peut réduire le nombre d'animaux admissibles aux échanges, notamment vers l'Espagne.
Aussi, pour protéger les animaux des conséquences cliniques et pour fiabiliser les échanges, le ministère rappelle la possibilité de faire vacciner les animaux sensibles. Plusieurs vaccins, monovalent ou bivalent, disposent d'une autorisation de mise sur le marché en France. Cette vaccination n'est pas prise en charge par l’État.
