Le groupe représente 22% du marché français de l’insémination avec 779 304 IAT en 2014. Cependant, l’entreprise annonce une diminution de -5,9% du nombre d’adhérents par rapport à 2013 qui s’expliquerait par l’augmentation des regroupements en Gaec. En 2014, le nombre d’IA en holstein est de 245 583 soit +0,9% par rapport à 2013.
Cap vers la Bretagne
Le conseil d’administration l’annonce : le développement du groupe passera par la Bretagne. La coopérative d’insémination artificielle a déjà déployé des inséminateurs sur la région normande. À présent, elle vend des semences en Bretagne et souhaite recruter des inséminateurs expérimentés sur le territoire. Pour favoriser ce développement à l’Ouest, François Desmons, directeur du groupe dévoile :Nous allons initier un programme génétique normand autonome en accord avec OrigenPlus dans un premier temps.
Devenir une "breed society"
Cet accord permet la création d’un programme génétique bovin européen pour la race holstein. Gènes Diffusion conforte ainsi son approvisionnement à l'international.Ce projet s’accorde avec la dynamique proposée par le futur règlement zootechnique européen. Encore flou pour bon nombre d’acteurs du secteur, il devrait être appliqué en 2016. Ce règlement propose la création de « breed societies », comparées aux OS. Très peu osent aujourd’hui s’exprimer sur la future forme du dispositif français mais pas Gènes diffusion.
L’entreprise souhaite devenir une « breed society » à part entière à l’échelle européenne pour la race holstein. Une opportunité à saisir selon le président du groupe Alain Guillaume :
Ce règlement est européen. Quel serait l’intérêt de créer des "breed societies" par race et par État membre ? Nous souhaitons développer notre propre index. Les éleveurs auront plus de choix.
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