La betterave fourragère exprime son potentiel même en année compliquée

La betterave fourragère exprime son potentiel même en année compliquée. ©C.Frey
La betterave fourragère semble être de plus en plus appréciée par les éleveurs. En effet, l’Association pour le développement de la betterave fourragère monogerme (ADBFM) enregistre une hausse des surfaces de 6,6 % en moyenne sur cinq ans. 
Afin de faire progresser cette culture, l’ADBFM met en place chaque année un réseau d’essais. Cette année, trois essais ont été semés avec un protocole commun, dans l’Eure, la Seine-Maritime et le Nord. Chaque essai comporte les mêmes variétés et suit un dispositif à quatre répétitions. 
En 2020, la betterave a dû faire face à des conditions climatiques et à une pression ravageur importante. Après un printemps humide accompagné, par endroits, d’une forte pression puceron, c’est une longue période de sécheresse qui s’est invitée l’été. 

« Dans certaines régions, les symptômes de la jaunisse étaient très présents, explique l’ADBFM. Dans l’Eure, ces conditions ont fortement impacté le rendement des betteraves qui se situe environ à la moitié du potentiel de cette zone. »

75 t de racines à l'hectare

Malgré tous ces éléments défavorables à la culture de la betterave fourragère, le rendement moyen des trois essais dépasse les 75 tonnes de racines par hectare. En faisant la moyenne des 24 variétés présentent dans les essais, les résultats affichent un taux de matière sèche de plus de 17 % et une production moyenne supérieure à 13 tonnes de matière sèche par hectare. Ces chiffres mettent, encore une fois, en évidence que la betterave fourragère est capable de produire près de 15 000 UF/ha même en conditions difficiles. 

3 types de variétés

Dans les essais, trois types de variétés ont été utilisés. Le type « moyennement riche en MS » qui regroupe les betteraves polyvalentes qui peuvent être pâturées et/ou distribuées entières ou en morceaux. Mais aussi le type « riche en MS », des betteraves plus productives (MS/ha) qui se conservent mieux, mais qu’il est préférable de ne pas donner entières aux animaux. Enfin, le type « très riche » qui rassemble les variétés plus récentes et plus productives en termes de matière sèche à l’hectare. Leur teneur élevée en sucres solubles limite leur utilisation à des rations bien adaptées et qui doivent être distribuées en morceaux. 
 
Retrouvez tous les détails de ces essais juste ici.

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