La collecte laitière en baisse de 3 % sur 2021

La collecte laitière en baisse de 3 % sur 2021. ©toa555/AdobeStock
Les prix des produits laitiers industriels remontent de façon assez nette depuis le début de l’année 2021. Les cours du beurre en France ont ainsi progressé de 650 €/t en l’espace de 10 semaines pour se situer actuellement autour de 3 800 €. De son côté la poudre de lait écrémée a augmenté de 300 € depuis le début de l’année 2021 pour atteindre désormais 2 500 €/t. Cette remontée des cours intervient dans un contexte de légère diminution de la production laitière en Europe depuis le début de l’année 2021. Sur le début de l’année 2021, la collecte laitière recul de 0,9 % sur le mois de janvier. Dans le même temps, la production laitière reste certes dynamique aux États-Unis (+ 2,0 %) mais ne progresse plus en Nouvelle-Zélande depuis 2 ans. 

Un cheptel français en baisse de 2 %

Le recul de la production observée en Europe depuis le début de l’année 2021 apparaît encore plus marqué en France sur l’ensemble des 10 premières semaines, la collecte a diminué de 3 %. Ce recul est en partie lié à une moindre qualité des fourrages récoltés en 2020 dans certaines régions et à une complémentation perturbée par les prix élevés des aliments. La baisse, actuelle de la production laitière est surtout la résultante d’une contraction du cheptel qui a diminué de 2 % depuis 2020. 

Le prix du lait 9 € en dessous de l’année passée 

Le prix unitaire des charges dans les élevages laitiers augmente de nouveau. L’indice général Ipampa lait de vache de l’Institut de l’élevage a ainsi progressé de 3 % en l’espace d’un an. Deux postes sont particulièrement concernés, d’une part l’énergie et les lubrifiants, d’autre part les aliments achetés. 

327 €/1 000 l de lait

Selon l’enquête mensuelle laitière de FranceAgriMer, le prix standard du lait de vache conventionnel était de 327 €/1 000 l sur le mois de janvier 2021. Il se situe 9 € en dessous du prix de janvier 2020. 
La filière laitière fait preuve d’une relative résilience dans un monde économique fortement perturbé. Les perspectives sur le premier semestre 2021 sont plutôt favorables compte tenu de la vigueur de la demande mondiale. De plus, les inquiétudes actuelles quant à la capacité des opérateurs laitiers à gérer le pic printanier de collecte sont beaucoup plus mesurées que l’an dernier. 

Benoît Rouyer, directeur des affaires économiques au Cniel, fait le point sur la conjoncture laitière du mois de mars 2021 :

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