Si les échanges de produits agricoles se sont maintenus en 2020, ce n’est pas le cas pour les produits laitiers. En effet, l’année 2020 marque une diminution des échanges, après quatre années de hausse et alors même que la production laitière augmente au niveau mondial.
« Les fromages s’échangent toujours, mais on observe un tassement au niveau des laits infantiles, après une hausse marquée. Cela peut s’expliquer par la moindre demande de la Chine. En effet, les consommateurs chinois ont de plus en plus confiance dans les lais infantiles produits localement », constate Philippe Chotteau, chef du département économie de l’Institut de l’élevage, lors de la séance introductive du cycle de conférences marchés mondiaux du lait et de la viande.
L’Union européenne continue d’être le principal fournisseur du marché mondial des produits laitiers, avec 27,5 millions de TEL (tonnes équivalent lait), devant la Nouvelle-Zélande, dont les exports ont reculé cette année, à 20 millions de TEL. Les États-Unis conservent leur troisième place, avec des exportations en hausse depuis quatre ans, à 12,5 millions de TEL.
Un article détaillé sur les marchés du lait et de la viande en Europe face à la pandémie et au Brexit sera disponible dans le numéro 737 de Cultivar Élevage.
