La FNPL veut une suite à l'accord du 24/07

Deux manifestations sont prévues dans les prochains jours. Photo : N. Tiers/Pixel image
En cette veille de manifestation des agriculteurs, la Fédération nationale des producteurs de lait (FNPL) fait le point. L’accord conclu le 24 juillet dernier visait à revaloriser le prix du lait sur certains produits de consommation. La fédération avait alors réclamé une augmentation de 30 à 40 euros.

L'accord signé avec les industriels et la distribution portait sur quatre produits (lait, beurre, crème et emmental) vendus sous marque distributeur. Une augmentation avait été négociée jusqu’en décembre : le prix de vente du lait par les éleveurs ne pouvant pas tomber sous 340€ les 1000 litres.

Aujourd’hui, la FNPL a le sentiment que certains transformateurs ne jouent pas le jeu, comme Bongrain, Laïta et Lactalis. Thierry Roquefeuil, son président, le martèle :

Nous souhaitons faire appel au médiateur pour savoir qui a respecté ou pas l’accord du 24 juillet. C'est une situation qui doit être tirée au clair pour savoir si cet accord peut être amélioré. Il y aura une nouvelle table ronde fin septembre pour suivre le travail du médiateur.

Aller au bout de l'accord du 24 juillet

Ainsi pour Thierry Roquefeuil, les deux manifestations prévues dans les prochains jours (le 3 à Paris et le 7 à Bruxelles) mettront en avant une demande précise :

Les pouvoirs publics doivent aller au bout de la table ronde: ce n’est pas satisfaisant pour le moment. D’autre part, le ministre de l’Agriculture doit s’engager à défendre la filière laitière française au niveau de l’Europe en termes de normes et de fiscalité.

Lors de la manifestation du 7 septembre à Bruxelles, la FNPL souhaite d’ailleurs interpeller Phil Hogan, le commissaire européen à l’agriculture :

Nous voulons avoir la conviction que le commissaire Hogan a compris qu’il y avait une crise en Europe. Nous craignons que les ministres européens et le commissaire ne soutiennent pas la volonté de remonter le niveau du prix d’intervention. 

Relever le niveau du prix d'intervention

Or, selon la fédération, relever le prix d’intervention permettrait de relever le niveau du prix d’achat des stocks, comme pour le prix de la poudre aujourd’hui à un niveau très bas. Selon Thierry Roquefeuil, il y a eu une prise en compte de la situation en Europe :

Il n’y a pas qu’en France que ça ne va pas très bien. Tous les pays, même les Pays-Bas et l’Allemagne, avouent qu’il y a un problème.

À lire aussi
Élevage : un plan de soutien classique, et après ?

Lait

Boutique
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client abonnements@info6tm.com - 01.40.05.23.15