La pousse d’herbe en déficit après l’été sec et chaud

La production cumulée d’herbe est désormais déficitaire dans la moitié des régions françaises. Photo : A.Cotens/Pixel image
 
Au 20 septembre 2018, la pousse cumulée des prairies permanentes devient déficitaire au plan national, selon les dernières estimations du ministère de l’Agriculture. Elle est en retrait de 15 % par rapport à la pousse de référence.
Plus de la moitié des régions fourragères sont désormais en déficit. Un cinquième sont même en déficit important.

Au 20 septembre, la pousse cumulée représente 77 % de la pousse annuelle de référence, contre 90 % habituellement (période de référence 1982-2009). Les régions Grand-Est, Hauts-de-France et Bourgogne-Franche-Comté sont celles qui marquent le plus le pas. À l’opposé, la pousse cumulée reste normale en Occitanie et dans les régions bordant l’Atlantique.
 

Une pousse estivale très faible

En 2018, la pousse d’été (du 20 juin au 20 septembre) est très faible (32 % de la pousse d’été de référence). Cet été très chaud et sec a freiné la pousse sur presque tout le territoire.
La plupart des régions fourragères (91 %) ont eu une pousse déficitaire. Les bilans les plus défavorables concernent les régions Grand-Est et Bourgogne-Franche-Comté : leurs pousses estivales n’atteignent respectivement que 8 % et 13 % de leurs pousses d’été de référence. L’absence de précipitations combinée à des températures très élevées ont stoppé la pousse d’herbe.
 
 
Pour aller plus loin :
 
- Adapter la conduite et l’alimentation des troupeaux suite à la sécheresse 2018
 
- Sécheresse et canicule extrêmes : les prairies récupèrent mieux lorsque l’atmosphère est riche en CO2




 

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