Lait bio de France milite pour 475 €/1000 litres

La production de lait bio augmente grâce à la meilleure efficacité des exploitations laitières biologiques, et à une année 2014 particulièrement lactogène avec un climat favorable à la pousse de l’herbe. Photo : N. Tiers/Pixel image
Alors que le prix payé aux producteurs de lait biologique avoisinait 450 euros/1 000 litres en moyenne lors de la dernière campagne, Lait bio de France revendique une rémunération comprise entre 475 et 500 euros/1 000 litres à court et moyen termes. Un prix rémunérateur pour soutenir les producteurs et inciter d’autres éleveurs à prendre la même orientation.

Entre le troisième trimestre 2014 et la même période 2013, les ventes ont progressé sur l’ensemble des produits laitiers biologiques à raison de 8,1 % pour le fromage et de 12,2 % pour la crème fraîche. Sur la même période, la production française de lait a progressé d’à peine 8 %. Deux facteurs expliquent notamment cette hausse de production selon Jean-Pierre Lemesle, administrateur de Lait bio de France :

La première raison est la conversion d’élevages conventionnels. Il y a, en effet, de fréquentes conversions en raison du prix du lait plus attractif en bio. Certains font le pas afin d’envisager un revenu et un prix du lait plus conforme à leurs attentes.

La seconde raison, c’est l’augmentation de l’efficacité des exploitations laitières biologiques. De plus, l’année 2014 a été particulièrement lactogène, avec un climat favorable à la pousse de l’herbe.

Inciter à produire plus

Cette opportunité climatique devra cependant être prolongée par des actes en faveur de la production de lait biologique. Depuis plusieurs années déjà, la croissance de la consommation de produits laitiers biologiques affiche des chiffres du même ordre que l’année 2014. La même évolution est donc fortement envisagée pour les années à venir.

Pour y répondre, les responsables de Lait bio de France militent donc pour un prix du lait rémunérateur. C’est le seul moyen pour inciter à produire plus, à l’installation et à la conversion. Jean-Pierre Lemesle estime d’ailleurs :

Ce n’est pas aux producteurs d’être à chaque fois la variable d’ajustement. D’autant plus qu’en agriculture biologique, il est plus difficile de concentrer les élevages pour compresser les coûts de production.

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