« Le but, c’est de ne pas avoir à soigner »

« Pour gérer au mieux le parasitisme interne lié au pâturage, il faut connaître ses parcelles, les améliorer, bien gérer le pâturage, bien observer. On accumule l’expérience avec les années », confie Jean-Pierre Bailly. Photo : N.Tiers/Pixel6TM.
Si le pâturage offre une nourriture de qualité à moindre coût, il a un inconvénient majeur : les bovins au pâturage sont soumis à un certain nombre de parasites internes : les strongles gastro-intestinaux, les strongles respiratoires, la grande douve, le paramphistome.

Une forte pression parasitaire au pâturage peut avoir des conséquences économiques non négligeables. Pour Jean-Pierre Bailly, vétérinaire en Meurthe-et-Moselle, la maîtrise du parasitisme au pâturage passe à la fois par une bonne gestion des pâtures, par la mise en place de la résistance des animaux, et par la maîtrise des traitements.

Gérer le parasitisme, c’est gérer un équilibre .

Alléger la charge parasitaire des parcelles

Avant une quelconque modification de système, il peut être intéressant d’évaluer la charge parasitaire des pâtures. La FIBL (Suisse) a créé une grille d’évaluation de la pression parasitaire, pour les parcelles pâturées par les jeunes génisses. La grille aide les éleveurs à se poser les bonnes questions pour : classer les pâtures selon trois niveaux de pression (bas, moyen élevé) et évaluer les changements de pratiques à mettre en œuvre pour réduire le risque.

Pour gérer au mieux le parasitisme interne lié au pâturage, il faut connaître ses parcelles, les améliorer, bien gérer le pâturage, bien observer. On accumule l’expérience avec les années, confie Jean-Pierre Bailly.

La pression parasitaire au pâturage peut être réduite mais il y aura toujours des parasites dans la nature. Alors pour aider les animaux à mieux les affronter, il faut favoriser leur immunité.

Nourrissez bien vos animaux, ils s’occuperont de leurs parasites, insiste Jean-Pierre Bailly.

Favoriser l'immunité naturelle

Il faut aussi veiller au bien-être animal : limiter les stress, réduire la densité animale et assurer un accès à l’eau ainsi qu'à la ration à tous.

S'il doit intervenir, l'éleveur a le choix entre entre les anthelmintiques classiques et les autres médecines – homéopathie, aromathérapie, phytothérapie, alicaments – pour soigner ses animaux.

Le but c’est de ne pas avoir à soigner. Les traitements, même l’homéopathie, doivent être utilisés uniquement en dernier recours. Les alternatives à la médecine doivent être prioritaires, conclut Jean-Pierre Bailly.

Retrouvez l'intégralité de cet article dans le numéro de janvier de Cultivar Elevage.

Santé - Alimentation

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