Le chemin idéal pour les accès au pâturage selon Eilyps

L’accès aux pâtures est parfois un vrai casse-tête pour l’éleveur. Des chemins mal conçus ou mal entretenus peuvent occasionner une perte de temps de trajet, de nettoyage des mamelles et un risque plus élevé de dermites et de boiteries.  

L’entreprise de conseil Eilyps, basée en Ille-et-Vilaine, qui réalise par ailleurs des diagnostics chemin pour ses adhérents, dresse les principales caractéristiques d’un chemin idéal :

- pour accélérer le temps de déplacement des animaux, le chemin doit avoir un minimum de trois mètres de large lorsque le troupeau dépasse les 50 vaches laitières ;

- si des engins agricoles empruntent le chemin, celui-ci doit être empierré. De façon générale, on vise un sol solide sans être trop dur ;

- le chemin légèrement en pente qui évacue l’eau facilement est privilégié. Les animaux pourront plus facilement l’emprunter après des pluies, ce qui augmentera l’autonomie fourragère et protéique. Exposé au sud des haies qui le borde, le chemin se ressuiera plus rapide ;

- des points d’eau régulièrement implantés le long des chemins sont nécessaires pour les animaux.

En Ille-et-Vilaine, le département a reconduit la subvention pour l'accessibilité au pâturage et ce, sans limite de date. Toutes les exploitations qui veulent augmenter le pâturage y ont droit. Hormis la clôture, les coûts inhérents au diagnostic, à la réalisation, au système d’abreuvement et au protocole d’amélioration du pâturage sont pris en compte. Les dossiers accessibles sont financés à hauteur de 80 % (et de 90 % pour les jeunes installés).