Le programme « Cap Protéines » est lancé

L'Institut de l'élevage et Terres Inovia ont annoncé, le 19 avril, porter le programme « Cap Protéines, innovons pour notre souveraineté protéique », volet de recherche, développement, innovation et transfert du Plan Protéines lancé par les pouvoirs publics dans le cadre du Plan de relance pour accroître la production nationale de protéines végétales.
Les objectifs de ce programme? Créer une dynamique destinée à couvrir le déficit en protéines végétales destinées à l'alimentation humaine, réduire la dépendance de la France aux importations pour l'alimentation animale et renforcer l'autonomie protéique des exploitations d'élevage en ruminants.

D’une durée de deux ans (janvier-2021-décembre 2022), « Cap Protéines » bénéficie d’une enveloppe de 20 millions d’euros qui vient renforcer 33,5 millions d’euros de budget de la filière des huiles et protéines végétales.
 

 
Développer l’autonomie protéique des élevages de ruminants

« Cap Protéines » met en œuvre un dispositif partenarial d’expérimentations, de productions de références et de communications techniques. Le programme, qui implique plus de 200 partenaires techniques, s’engage à mobiliser les 100000 producteurs d’oléoprotéagineux et les plus de 100000 éleveurs de ruminants, sur l’ensemble du territoire.
« Cet investissement dans l’innovation en grandes cultures et en élevage vise à donner aux agriculteurs et aux éleveurs les outils techniques pour assurer la souveraineté protéique et la compétitivité des exploitations et de la Ferme France. Avec, en ligne de mire, l’objectif d’accroître de 40% les surfaces de légumineuses, de maintenir les 2 millions d’hectares en oléagineux et de valoriser les 13 millions d’hectares de prairies déjà existantes », souligne un communiqué de presse.
 
Le volet élevage du programme « Cap Protéines » est structuré autour de deux objectifs : accroître la production de protéines en élevage grâce à des prairies à base de légumineuses et de mélanges céréales-protéagineux, et valoriser en élevage les tourteaux et graines d’oléoprotéagineux en France et en Europe en lieu et place des tourteaux de soja importés.
Pour ce volet élevage, seront mis en place 40 plateformes d’expérimentation et de démonstration, 60 essais agronomiques et zootechniques, 330 fermes pilotes, 10 outils d’aide à la décision et une semaine de l’autonomie protéique.