Le SSV Kioti est très utile aux éleveurs du Gaec des Brillères pour installer et reprendre des clôtures entre autres. Photo : S. Billaud/Pixel image


Lorsque le SSV Kioti arrive dans la cours de ferme du Gaec des Brillères (Meuse) en 2013, aucun des quatre associés n’imagine à quel point ce nouvel outil va être utile.

À l’origine, l’achat est souhaité par le père de deux des agriculteurs, exploitant à la retraite, qui réclame un véhicule pour réaliser le tour des parcs. Cette tâche quotidienne lui demandait jusqu'alors de marcher plusieurs kilomètres, régulièrement sous la pluie, pour vérifier si tout se passe bien là où l’utilitaire de la ferme ne pouvait pas aller.

Le C15, voiture historique de l’exploitation, commençait à montrer des signes de faiblesse. Les exploitants ont donc émis l’hypothèse d’acheter un 4x4. Face à la consommation élevée, aux charges d’entretiens et d’assurance, ils ont préféré faire marche arrière.

Ils se sont alors tournés vers un SSV. Ce véhicule agricole présente plusieurs intérêts :
  • il consomme peu (3,5 litres de GNR par heure) ;
  • il ne nécessite aucun contrôle technique ;
  • il est assuré avec la flotte de tracteurs de l’exploitation.

Cerise sur le gâteau : les associés peuvent multiplier les allers-retours dans les prairies et les cultures sans laisser la moindre trace.

"On ne peut plus s'en passer"

Avec près de 650 heures d’utilisation en 2 ans, le SSV a fait ses preuves sur la ferme. Que ce soit pour vérifier les parcs – sa mission initiale – et pour toutes les autres tâches quotidiennes de l’exploitation de polyculture-élevage : surveiller les animaux, porter les seaux de granulés, installer et reprendre des clôtures.

Pour les cultures enfin, le SSV est essentiellement utilisé pour épandre de l’anti-limace. Mais le véhicule ne se contente pas d’embarquer l’épandeur, il peut également partir avec près de 200 kg de granulés. Ce qui rend le chantier beaucoup plus efficace.

Pour expliquer l’importance du SSV sur leur exploitation, les exploitants le compare à un télescopique :

Une fois qu’on y a goûté, on ne peut plus s’en passer. Pas une journée ne passe sans qu’il ne soit démarré. On se demande même parfois comme nous faisions avant. Contrairement à ce que l’on pensait, ce n’est pas forcément notre père qui s’en sert le plus !

Voir aussi :
Le SSV vainqueur du match agricole avec un quad

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