Le veau sous la mère et Limousin promotion se rapprochent

Michel Queille, président de l'association Le veau sous la mère, et Jean-Pierre Bonnet, président de Limousin promotion, ont signé le rapprochement de leurs associations. Crédit photo : Philippe Pécher
Les associations Le veau sous la mère et Limousin promotion ont annoncé leur rapprochement le 1er juillet lors d’une conférence de presse. Les deux entités représentent près de 52% du veau label Rouge en France.

Le veau sous la mère et Limousin promotion portent trois veaux label Rouge : le veau élevé sous la mère, avec 1054 éleveurs et 8271 veaux par an, le veau du Limousin élevé sous la mère, avec 1020 éleveurs et 13016 veaux, et le veau rosé élevé sous la mère complémenté aux céréales, le cahier des charges le plus récent, avec 97 éleveurs et 404 veaux par an.
En se rassemblant, les deux associations représenteront la totalité des veaux élevés sous la mère label Rouge et près de 52% de la production de veau label Rouge en France.

« Nos cahiers des charges et nos productions comportent des similitudes. Ils ne sont pour autant pas concurrents, mais complémentaires, et nos points de vente se trouvent dans des régions différentes. En travaillant ensemble, nous nous donnons les moyens de faire connaître nos productions et de développer nos débouchés », explique Jean-Pierre Bonnet, éleveur, président du GLBV, président de Limousin promotion et vice-président de Fil Rouge.

Conquérir la RHD

Désormais, les deux associations communiqueront d’une même voix vers le grand public, pour valoriser « le veau élevé sous la mère ». Toutefois, elles conserveront pour l’instant leurs différentes marques afin de s’adresser à leurs partenaires metteurs en marché. À ce jour, les veaux élevés sous la mère label Rouge sont vendus dans près de 1000 points de vente, dont deux tiers de boucheries traditionnelles et un tiers de grandes et moyennes surfaces. Leurs représentants souhaitent conquérir la restauration hors domicile (RHD), en développant notamment le veau élevé sous la mère complémenté aux céréales.

« Ce veau peut être fini à six mois au lieu de cinq mois et demi pour deux autres, les animaux sont donc un peu plus lourds, avec plus de rendement. Il demande également un peu moins de temps de main-d’œuvre, l’éleveur peut s’occuper de plus d’animaux, et son coût de production est un peu moins élevé. Nous pourrions donc avoir une compétitivité accrue sur des marchés qui, pour l’instant, achètent du veau d’importation, comme la RHD », explique Michel Queille, éleveur, administrateur de Capel et président de l’association Le veau sous la mère.

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