Les coop laitières prêtes pour l'après-quotas

Dominique Chargé a adressé un message aux pouvoirs publics lors de l’assemblée générale de la Fédération nationale des coopératives laitières qui s'est tenue hier. Photo : DR.
Hier se tenait l’assemblée générale de la Fédération nationale des coopératives laitières, l’occasion pour son président, Dominique Chargé, de présenter le premier baromètre économique de la profession. Réalisé avec Adquation, il fait un état des lieux chiffré de la coopération laitière avant la sortie des quotas.

Comme le souligne Dominique Chargé, la coopération laitière française a un poids important dans la filière. Elle pèse 14,5 milliards d’euros pour un volume total de lait collecté de
12,8 milliards de litres. L’activité des coopératives a donc accéléré depuis 2010.

Elles représentaient alors 9 milliards de litres en volume total de lait transformé, soit une progression de 19% en 4 ans. Dominique Chargé voit là un bon signe pour la profession :

Les coopératives laitières se sont consolidées depuis 2010 et ce mouvement s’accélère depuis 2012. Elles sont dans la dynamique de la sortie des quotas depuis 5 ans. Aujourd’hui, elles sont prêtes à poursuivre leur croissance sur de nouveaux marchés, notamment à l’international.

Une présence renforcée à l'international


En effet, les coopératives laitières visent l’international. En 2014, le chiffre d’affaires total des coopératives laitières à l’international s’élève à 4,1 milliards d’euros, soit 32% de leur activité avec 19% réalisés dans l’Union européenne. Une très grande partie des coopératives laitières a d’ailleurs une activité à l’international (96%) contre 42% en 2010.

Un point d’ombre reste cependant pour l’après-quota selon le président : la volatilité et l’intervention des pouvoirs publics. Dominique Chargé leur adresse un message :

La gestion de la volatilité des prix ne pourra se passer de l’intervention des pouvoirs publics en cas d’amplitude extrêmes sur les marchés. Il est de leur responsabilité de soutenir notre dynamique globale, tant économique que politique.

Des demandes précises


Après avoir soutenu la mise en place en 2014 d’un observatoire européen du secteur laitier, la FNCL rappelle « la nécessité » de mettre en place un système de gestion de crise au niveau européen, obligatoire et équitable, dans lequel les outils d’intervention existants doivent pouvoir être mobiles et réactifs pour s’adapter aux différentes situations de marché.

Sur l’exemple du Farm Bill américain, la fédération demande aussi la mise en place d’un mécanisme de sécurisation de la marge des éleveurs laitiers dans la prochaine Pac 2020.

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