La demande soutenue et l’offre limitée de viande bovine française profitent aux cours. En semaine 44 (du 1er au 7 novembre) la cotation de la vache U s’établissait à 4,90 €/kg. Ce niveau marque une hausse de 8% par rapport à l’année passée et de 10% comparé à 2019. De son côté, les cours de la vache P continuent de s’élever. En semaine 44, elle affiche un prix de 3,40€/kg, soit une hausse de 18% par rapport à l’année passée et de 32% par rapport à 2019.
| Type de vache | Semaine 44 – 2021 | Comparaison avec semaine 44 de 2020 | Comparaison avec semaine 44 de 2019 |
| U | 4,90 €/kg | + 8 % | + 10 % |
| R | 4,28 €/kg | + 7 % | + 14 % |
| O | 3,59 €/kg | + 15 % | + 19 % |
| P | 3,40 €/kg | + 18 % | + 32 % |
« En octobre, les abattages de femelles ont été particulièrement bas. D’après l’indicateur hebdomadaire de Normabev basé sur les outils de plus de 1500 tonnes de gros bovins, les abattages de vaches sur les semaines 40 à 43 étaient en baisse de 4% par rapport à 2020 pour les laitières et de 2% pour les vaches de type viande », indique l’Institut de l’élevage.
Des prix au plus haut depuis trois ans
Les jeunes bovins (JB) affichent, eux aussi, des cours en nette hausse. En un mois, le JB U a pris 15 centimes. Avec une offre française assez faible, les cours des JB U s’établissent en semaine 44 à 4,39€/kg soit une hausse de 16% par rapport à 2020 et de 11% comparé à 2019.| Type de jeune bovin | Semaine 44 - 2021 | Comparaison avec semaine 44 de 2020 | Comparaison avec semaine 44 de 2019 |
| U | 4,39 €/kg | + 16 % | + 11 % |
| R | 4,24 €/kg | + 18 % | + 12 % |
| O | 3,61 €/kg | + 14 % | + 13 % |
« Depuis maintenant plusieurs mois, les JB sont abattus plus jeunes qu’habituellement, leurs sorties étant anticipées afin de répondre à la demande du marché européen. À présent, la marchandise manque à l’appel. Les abattages de JB de type viande sur les semaines 40 à 43 étaient en retrait de 8% par rapport à 2020 et ceux de JB de type lait de 24% ! », reconnaît l’Institut de l’élevage.
Les Français continuent d'acheter de la viande française
Concernant la consommation de cette viande en France, les habitudes des Français prises pendant les différents confinements semblent persister. Les dépenses en restauration sont en hausse de 5% par rapport au niveau d’avant pandémie. En revanche, les dépenses liées à la restauration en livraison sont en hausse de 14% comparé à 2019.« Un an après l’annonce du deuxième confinement lors de la dernière semaine d’octobre (s.43) les ventes de produits de grande consommation et frais libre-service (PGC-FLS) ont logiquement enregistré une chute (-16% par rapport à 2020), mais elles restent toujours supérieures à celles de 2019 (+4% par rapport à 2019) », explique l’Institut de l’élevage.
Le haché en hausse par rapport à 2019
Les Français apprécient toujours la viande hachée. En octobre, les ventes sont en baisse de 4% par rapport à 2020 mais en hausse de 6% en comparaison avec 2019. Une tendance qui se confirme aussi bien pour le haché froid que surgelé.« Depuis le début de l’année 2021 les ventes de haché frais (-3% par rapport à 2020 et +10% par rapport à 2019) comme de haché surgelé (-6% par rapport à 2020 et +13% par rapport à 2019) sont restées dynamiques », précise l’Institut de l’élevage.
