Les cours des matières premières atteignent des sommets

Les cours des matières premières atteignent des sommets. © Agrarmotive/Adobe Stock
Ça ne vous a sans doute pas échappé, les cours des matières premières et notamment des céréales ne cessent d’augmenter tout comme ceux des aliments pour animaux, naturellement. 
 
Le tourteau de soja connaît en ce moment un prix au plus haut depuis 2014. En effet, entre début octobre et fin décembre 2020, le tourteau de soja est la matière première qui a connu la plus forte hausse sur le marché français (+20%). Il s’établit à 455 €/t début janvier au départ du port de Montoir, un prix jamais observé depuis mars 2014. Des cours qui ne sont pas près de baisser puisque, comme l’annonce l’Idele, les disponibilités de soja devraient se faire rares dans les mois à venir jusqu’au moment où la récolte brésilienne sera présente sur le marché mondial, d’ici le mois de mars.
Concernant le tourteau de colza cette fois, l’offre est plutôt satisfaisante malgré la faible récolte européenne de graines en 2020.

« Pour la récolte 2021, les surfaces françaises de colza devraient se stabiliser au niveau de 2019 et 2020, selon les premières estimations d’Agreste », rapporte l’Idele. 

Le prix du blé au plus haut depuis 2013

Par ailleurs, les prix des céréales, notamment le blé et le maïs, poursuivent leur hausse. En France, les cours du blé ont augmenté de 10% en trois mois et de 15% pour le maïs. Ces prix renouent avec des niveaux qui n’avaient plus été atteints depuis 2013. Des prix qui ont tendance à augmenter au niveau mondial.

« Face à l’inflation des prix des matières premières partout dans le monde, certains pays exportateurs commencent à mettre en place des mesures de restriction des exports, explique l’Idele. Fin décembre, l’Argentine, troisième exportateur mondial de maïs, a annoncé la suspension des exportations de maïs jusqu’à fin février afin de garder de la marchandise pour son marché intérieur. »

Dans la même lignée, la Russie, premier exportateur mondial de blé, va imposer une taxe sur les exportations de blé de l’ordre de 25 €/t entre le 15 février et fin juin sur un volume de 17,5 Mt. 
Cette tendance haussière va peut-être perdurer encore quelques mois puisque, comme pour la culture du soja, les céréales sont elles aussi menacées par le déficit hydrique en Argentine et au Brésil, ce qui laisse planer une incertitude sur les récoltes à venir. 
 
 
 

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