Face à un contexte favorable sur les produits laitiers, les éleveurs de vaches laitières envoient moins de vaches en réforme. Conséquence : face à une demande en hachée ferme et une offre en vaches laitières de réforme assez faible, la vache O a pris 32 centimes sur les six premières semaines de l’année. En semaine 6 (du 7 au 13 février), la vache de type O s’établissait à 3,98 €/kg de carcasse, soit une hausse de 30% par rapport à 2021 et de 34% par rapport à 2020.
Les autres types de vaches continuent aussi leur progression.
| Type de vache | Semaine 6 – 2022 | Comparaison avec semaine 6 de 2021 | Comparaison avec semaine 6 de 2020 |
| U | 5,02 €/kg | + 11 % | + 16 % |
| R | 4,56 €/kg | + 15 % | + 23 % |
| O | 3,98 €/kg | + 30 % | + 34 % |
| P | 3,84 €/kg | + 36 % | + 49 % |
« Les abattages de vaches de type viande sur les semaines 3 à 6 étaient en baisse de 2% par rapport à 2021, tout comme ceux de génisses. Cette évolution est en ligne avec celle du cheptel allaitant qui a démarré l’année avec 105000 vaches de moins qu’en 2021 (ou -2,8%) », détaille l’Institut de l’élevage.
Un manque de jeunes bovins
Dans son analyse, l’Institut de l’élevage reconnaît que l’année 2022 débute avec un déficit en jeunes bovins à abattre.« Non seulement les mises à l’engraissement en France sont restées ralenties jusqu’à la fin de l’été 2021, mais les très faibles disponibilités sur les derniers mois de l’année 2021 ont conduit à anticiper les sorties, amputant l’offre de ce début d’année », explique l’Institut de l’élevage.
| Type de jeune bovin | Semaine 6 -2022 | Comparaison avec semaine 6 de 2021 | Comparaison avec semaine 6 de 2020 |
| U | 4,79 €/kg | + 24 % | + 18 % |
| R | 4,41 €/kg | + 25 % | + 19 % |
| O | 3,97 €/kg | + 21 % | + 19 % |
