A cette occasion, ils ont présenté un recueil de l’ensemble des actions entreprises par la filière et ses partenaires en faveur de l’amélioration des conditions de vie des animaux. Il sera utilisé par les représentants de la filière auprès des élus et des décideurs. D'après Christiane Lambert, vice-présidente de la FNSEA :
Ce recueil nous permet de montrer que nous sommes à l'écoute des attentes de la société : en ouvrant les élevages, en étant force de proposition et prêts à tous les débats, nous voulons bâtir une nouvelle relation entre les consommateurs et les éleveurs .
Par cette charte, les éleveurs s’engagent, entre autres, à assurer le bien-être et la santé des animaux qui ne doivent pas souffrir de la soif ou de la faim, d’inconfort, de douleurs, de blessures ou de maladies, ne pas éprouver de stress ou de détresse et pouvoir exprimer leur comportement naturel.
Bruno Dufayet, éleveur de Salers et responsable de la section bovine à la FDSEA du Cantal, souligne :
On ne peut pas avoir un élevage qui marche bien avec des animaux maltraités ou en mauvaise santé. Les feedlots comme aux États-Unis ou au Brésil, ça n’existe pas en France.
L'oeil de l'éleveur
Pour respecter ces engagements, le bien-être des animaux passe par une alimentation adaptée et équilibrée, une bonne utilisation du matériel mais aussi par un bâtiment bien pensé.Bruno Dufayet ajoute :
Quand on construit un bâtiment on se demande : est-ce qu’il est bien adapté ? Est-il assez aéré et ventilé ? Est-il bien orienté pour le confort des animaux ?
Bruno Dufayet complète :
Au quotidien, le bien-être animal dépend de l’œil de l’éleveur sur son troupeau. Mes vaches me disent quand il n’y a plus assez d’herbe ou qu’il y a un problème avec le point d’eau. Je repère les animaux qui se mettent à l’écart, je sais si mon troupeau va bien.
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