Tout d’abord, veiller à faucher à des hauteurs assez importantes, autour de 7 à 8 cm. Ainsi, on évite la contamination par la terre, on favorise un redémarrage plus rapide des plantes et on améliore la vitesse de séchage du fourrage en laissant l’air circuler sous les andains.
Ensuite, cibler un taux de matière sèche à plus de 50 %, idéalement entre 55 et 65 %. À la fois pour garder un maximum de qualité, avec un fourrage qui se stabilise plus vite du fait qu’il ne contienne pas trop d’eau, et pour bénéficier d’une quantité de matière sèche par balle importante. Pour cela, le choix du créneau de fauche est important afin d’atteindre ce taux le plus rapidement possible.
Il faut également confectionner des balles denses pour garantir la conservation par la suite. Elles doivent aussi être les plus régulières possible. Cela passe par des andains suffisamment larges et homogènes, afin de bien alimenter la presse.
Un minimum de 4 à 5 couches de film
Concernant le filmage, 4 à 5 couches semble être le minimum dans le cas, par exemple, d’une graminée tendre que l’on prévoit de distribuer assez rapidement après récolte. On augmentera le nombre de couches de film, si l’on envisage une conservation au-delà de six mois ou avec des fourrages plus rigides, tels que des luzernes.Le liage a également son importance. Un liage filet assure un contour « plus lisse » qu’un liage ficelle, en « rabattant » les brins de fourrage parallèlement à la botte. On limite ainsi les risques de perforations du film.
Un dispositif de hachage sur la presse, type rotocut, n’influence pas vraiment la conservation. Néanmoins, un fourrage haché facilite sa distribution, par exemple avec une mélangeuse. Il peut aussi amener moins de refus ou de gaspillage. Le rotocut permet toutefois d’augmenter légèrement la densité des balles, du fait d’un produit plus homogène et régulier.
