« La crise sanitaire liée au coronavirus a mis en exergue les besoins particuliers de télémédecine. Le dispositif mis en place permettra d’améliorer le service fourni aux propriétaires d’animaux de compagnie ou d’élevage grâce à une prise en charge plus rapide et à un suivi médical rapproché. Il apporte également une plus grande flexibilité dans l’organisation du travail du vétérinaire. Il doit ainsi faciliter le travail des vétérinaires en zone rurale, sans toutefois se substituer à l’obligation de continuité de soins et de réalisation de visites et d’examens cliniques des animaux pour la délivrance de médicaments vétérinaires », indique le ministère de l'Agriculture dans un communiqué.
La télémédecine recouvre la téléconsultation, la télésurveillance, la télé-expertise et la téléassistance médicale vétérinaire.
Le Conseil national de l’ordre des vétérinaires est chargé du suivi de l’expérimentation, en lien avec le ministère de l’Agriculture et en concertation avec les organisations professionnelles vétérinaires et agricoles. Un rapport d’évaluation de cette expérimentation sera produit fin 2021.