En février 2022, l’Ipampa (indice des prix d’achat des moyens de production agricoles) viande bovine se situait au niveau record de 125,2 ce qui se traduit par une hausse de 15,4% /2021 et 18,2% /2020.
Plus en détail, l’Institut de l’élevage dévoile que l’indice des aliments achetés était supérieur de 15% à 2021 et de 23% par rapport à 2020 et celui des énergies et lubrifiants se situait à +42% /2021 et +38% /2020.
« Le point de mars devrait montrer une hausse encore bien plus forte, la guerre déclenchée fin février par la Russie en Ukraine ayant engendré une envolée des prix de tous les intrants, laissant entrevoir des charges au plus haut dans les élevages pour 2022 », explique l’Institut de l’élevage.
Une aide pour pallier le surcoût alimentaire
Dans ce contexte, l’Institut indique « qu’une grande partie des engraisseurs de jeunes bovins devraient pouvoir prétendre à l’aide à l’alimentation animale prévue dans le plan de résilience », dévoilé par le ministre de l’Agriculture, Julien Denormandie, le 16 mars dernier. Cette aide est mise en place pour prendre en charge une partie du surcoût alimentaire.« Elle est accessible aux élevages présentant un taux de dépendance (coût de l’aliment rapporté aux charges totales) d’au moins 10%, et une facture d’aliment d’au moins 3000 € (entre le 15 mars et le 15 juillet). Le montant de l’aide varie selon le taux de dépendance », détaille l’Institut de l’élevage.
