Mérial crée une banque d'antigènes contre la FCO

Merial a produit en 2015 plus de 500 millions de doses d’antigènes ou de vaccins. Photo : Fotolia
Merial et le ministère de l’Agriculture annoncent aujourd’hui la création d’une banque d’antigènes pour lutter contre la fièvre catarrhale ovine (FCO). Initiative unique au monde, cette banque doit permettre d’écarter les risques épidémiques de ce virus très contagieux qui affecte essentiellement les moutons et les vaches.

En accord avec la direction générale de l’Alimentation (DGAL), Merial a déjà produit plus de
6 millions de doses de vaccins pour répondre aux risques d’épizooties déjà constatées en Espagne, en Italie et en Europe centrale.

Après avoir décimé des cheptels en Afrique, la FCO ou maladie de la langue bleue, affecte désormais les élevages d’Europe, remontant depuis les pays du bassin méditerranéen sous l’effet du réchauffement climatique. En août dernier, un premier cas a été détecté dans le département de l’Allier, incitant Merial et le ministère de l’Agriculture à accélérer la constitution de cette banque d’antigènes.
 
Carsten Hellmann, PDG de Merial et vice-président exécutif de Sanofi explique:

Il fallait apporter une réponse rapide, sous la forme d’un vaccin, à cette menace épidémiologique. À l’avenir, les banques d’antigènes, stockées en France sur notre site de Lyon - Porte des Alpes, serviront de réserves stratégiques pour réagir dans l’immédiateté à d’autres menaces de ce type. Merial est aussi engagé, aux côtés du gouvernement français, dans la constitution de banques d’antigènes contre la fièvre aphteuse.

Pertes en milliards de dollars

Premier fournisseur mondial de vaccins contre la fièvre aphteuse et la rage animale, Merial a produit en 2015 plus de 500 millions de doses d’antigènes ou de vaccins (hors vaccins aviaires) pour protéger contre un grand nombre de maladies, dont la fièvre aphteuse, la fièvre catarrhale et la rage.

Silke Birlenbach, directrice du département santé publique vétérinaire de Merial, précise:

Notre mission première est de faciliter le contrôle et l’élimination des maladies présentes, émergentes, latentes ou risquant de réapparaître. Cela passe par la production et la mise à disposition de vaccins ciblés et de haute qualité, afin d'apporter une  réponse appropriée et la plus rapide possible à la demande des gouvernements.

Sur la période 1995-2008, l’impact économique des épizooties a  été évalué à plus de
120 milliards de dollars dans le monde, dont plus de 1 milliard de dollars pour la seule épidémie de fièvre catarrhale en France en 2007. En 2010, l’épidémie de fièvre aphteuse en Corée du Sud a pu être contrôlée par la vaccination de 13 millions d’animaux. Auparavant, cette épizootie avait généré l’abattage de 3,5 millions d’animaux et une perte de 8 milliards de dollars.
 
Voir aussi :
L'échange avec le ministre centré sur la FCO

Santé - Alimentation

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